Depuis le week-end dernier,
Dijon était au cœur d’un règlement de compte entre des membres de la communauté tchétchène et des habitants quartier des Grésilles. Ce mardi, la situation semble être sous contrôle…
Après plusieurs nuits de violences, les forces de l’ordre contrôlent maintenant la situation
Alors que lundi soir, des images des violences montrant une centaine d’individus cagoulés et armés s’affrontant tandis que des voitures et poubelles étaient incendiées, ont circulé sur les réseaux sociaux. On a pu également voir une voiture qui tentait de foncer dans un groupe avant de faire plusieurs tonneaux au milieu des cris.
Pour faire face à cette escalade de violences, c’est le ministère de l’Intérieur qui a ordonné le déploiement d’une centaine de policiers supplémentaires mais aussi du RAID pour les appuyer.
Selon le secrétaire régional Alliance Police nationale, Stéphane Ragonneau, « ces quatre derniers jours ont été extrêmement difficiles sur la banlieue dijonnaise » mais ce lundi soir, le calme est revenu peu après 22 heures grâce aux policiers mobilisés. Quatre personnes ont été interpellés et les enquêteurs travaillent pour identifier un maximum de personnes impliquées.
Les violences urbaines se sont transformées en guérilla
Toujours selon Stéphane Ragonneau « on a dépassé le cadre des violences urbaines, là c’était une guérilla civile » avant de confier que depuis longtemps les kalachnikovs se trimbalent de cages d’escaliers en cage d’escaliers au quartier de Grésilles où la population est défavorisée.
Il a ensuite insisté sur le fait que le manque de moyens, le manque d’effectifs et le manque de soutien du gouvernement a conduit la police nationale à abandonner cette zone urbaine au nord de la ville. Même si Christophe Castaner a fermement condamné ces violences, il va maintenant falloir des actions efficaces.
La situation étant maintenant sous contrôle, une enquête va être effectuée afin de déterminer les causes et origines de ces tensions. Une source avait confié qu’une agression violente d’un jeune par des habitants des Grésilles avec une arme aurait été l’étincelle qui aurait fait déplacer des centaines de membres de la communauté tchétchène.
Les habitants des banlieues dijonnaise aurait alors organisés leur défense en s’armant…
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