La France voudrait contrôler l’ensemble de la chaîne de production du paracétamol sur son sol sous trois ans.
La relocalisation de « certaines productions critiques »
Mardi 16 juin, après une visite d’une usine Sanofi à Marcy-l’Étoile, dans le Rhône, le président de la République a annoncé : « Dès jeudi, nous lancerons une initiative de relocalisation de certaines productions critiques« .
Deux jours après l’annonce d’Emmanuel Macron, ce jeudi 18 juin, Olivier Véran a expliqué : « Nul ne peut concevoir que la France soit un jour dans l’incapacité de permettre à chacun d’accéder à des soins, à des traitements et à des médicaments ».
En février, un rapport commandé par le gouvernement faisait ainsi plusieurs recommandations sur d’éventuelles pénuries de médicaments essentiels.
« Sur cette base, le Comité stratégique de filière des Industries et Technologies de Santé élaborera un plan d’actions qui reposera sur le recensement de projets industriels pouvant faire l’objet de relocalisations, en tenant compte de leur faisabilité socio-économique, des externalités environnementales et sociales, ainsi que des critères d’éligibilité aux mesures de soutien nationales et européennes », poursuit le communiqué.
D’ici 3 ans, la France veut relocaliser toute la production de paracétamol
« La relocalisation de la production de principes actifs de paracétamol sur le territoire national constituera un premier exemple de cette démarche », conclut-il. Les ministères de l’Économie et de la Santé ont annoncé que d’ici trois ans, la France ferait en sorte de contrôler l’ensemble de la chaîne de production du paracétamol sur son territoire.
« Des travaux sont ainsi engagés avec Seqens, Upsa et Sanofi pour que, d’ici 3 ans, la France soit en mesure de reproduire, conditionner et distribuer du paracétamol« , précise un communiqué commun de la secrétaire d’État auprès du ministère de l’Économie Agnès Pannier-Runacher et du ministre de la Santé Olivier Véran.
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