Deux étudiantes infirmières en Angleterre ont été arrêtées et condamnées à 20 semaines de prison chacune pour avoir filmé des patients atteints de démence pendant qu’elles leur jetaient des cailloux dessus.
Abana Arshad, 23 ans, étudiante infirmière, et Amy Greenhalgh, 24 ans, aide-assistante, ont été accusées d’avoir maltraité des personnes sans capacité mentale après avoir harcelé plusieurs retraités en se moquant d’eux et en leur jetant des cailloux.
Les actions ignobles de ces deux infirmières ont été révélées après qu’un collègue les ait vus ramasser des cailloux et les lancer sur un patient qui criait: «Arrête de faire ça! Ne me les lance pas!»
Tout en maltraitant ces retraités, les deux jeunes femmes ont également sorti leurs téléphones et filmé l’incident pour leur divertissement. Cependant, lorsque les autorités ont commencé à sévir contre elles, les deux infirmières se seraient mutuellement averties de se débarrasser des images dérangeantes.
Suite à une enquête, de nombreux cailloux ont été découverts dans la chambre de la victime à côté du lit. Quant aux étudiantes infirmières, elles ont été arrêtées et accusées d’avoir maltraité une personne sans capacité mentale. Alors que la jeune femme de 24 ans, Mme Greenhalgh a plaidé coupable, Mme Arshad a été condamnée coupable par le juge.
À propos de cette affaire inquiétante, Sonia Morris, 37 ans, fille d’une des victimes des infirmières, a déclaré:
«Il n’y a eu aucun remords, aucune excuse (…) Lors d’une audience antérieure, je n’arrivais pas à croire en leur arrogance. En dehors de la cour, elles souriaient et s’amusaient comme si ce n’était qu’une grosse blague».
«Nous pouvions même les entendre dire que ‘tout sera bientôt terminé et on rentrera à la maison, prendre le thé, regarder la télévision et enfiler nos bodys’. C’est juste choquant de voir leurs comportements».
Craig Gardner, un autre enfant bouleversé d’une victime que les infirmières ont maltraité, a déclaré qu’il avait du vendre la maison de son père pour pouvoir payer ses soins. Et maintenant son père est victime d’intimidation et de maltraitance en retour.
«Les autres membres du personnel de la maison de retraite étaient parfait avec mon père et les autres résidents. C’était horrible pour nous de découvrir que ces autres personnes s’occupaient de lui. On l’a laissé tomber et bien que sa maladie fait qu’il oubliera cet incident, nous ne l’oublierons pas», a-t-il déclaré.
Alors que le juge de district James Hatton avait promis que la peine correspondrait à leur crime au moment de leur arrestation, les familles des victimes sont déçues de la peine légère infligée aux infirmières.
«Les victimes méritent davantage de la part de deux jeunes femmes qui auraient dû s’occuper d’eux. Elles auraient dû être traités avec dignité, mais elles ne l’ont pas été», a déclaré le juge en s’adressant aux infirmières lors de la détermination de la peine.
«Au lieu de cela, les deux accusés ont traité les victimes comme si elles étaient là pour leur propre plaisir.»
«Elles se moquaient et intimidaient des gens qui étaient incapables de se protéger et de se défendre et elles n’ont jamais manifesté aucun remords sincères pour leur comportement.»
Pour leurs actes troublants, Arshad et Greenhalgh ont été condamnés chacune à 20 semaines de prison.
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