Le MSC Grandiosa, qui fait partie de la flotte privée de MSC Cruises, a été la première grande compagnie de
croisières à se rendre en Méditerranée après une longue pause due au coronavirus.
Des touristes italiens expulsés d’une croisière
Une famille de touristes a été expulsée d’une croisière en Méditerranée après avoir quitté l’excursion organisée pour aller voir les sites touristiques par eux-mêmes, violant ainsi les nouvelles réglementations COVID-19 du navire, a déclaré la compagnie jeudi.
Le MSC Grandiosa est parti de Gênes dimanche pour un voyage de sept jours avec une capacité de 70 % des passagers, dans le cadre d’une série de mesures prises pour réduire le risque d’infection par le coronavirus à bord.
La famille italienne avait débarqué dans le port de Naples pour une excursion d’une journée organisée sur l’île voisine de Capri, mais elle a ensuite quitté le groupe et s’est aventurée seule, malgré les avertissements précédents de ne pas le faire, a déclaré le MSC.
Les touristes ont été refusé à l’entrée du navire
En quittant l’excursion organisée à terre, cette famille a rompu la « bulle sociale » que MSC Cruises avait créée pour qu’ils puissent profiter de leur visite à terre en toute sécurité, et ne pouvait donc pas être autorisée à remonter à bord du navire« , a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le MSC tente d’éviter les problèmes rencontrés par le petit opérateur de croisières, le norvégien Hurtigruten, au début de ce mois, lorsque des dizaines de passagers et de membres d’équipage ont été testés positifs au COVID-19.
Les autorités sanitaires craignent que les passagers n’aient infecté les habitants des ports situés le long de la côte norvégienne pendant les excursions d’une journée.
Le MSC a déclaré que son protocole de sécurité dépasse les normes nationales et industrielles. Il indique qu’il présélectionne les sites à visiter pour s’assurer que la distance sociale peut être maintenue, stérilise les fourgonnettes et les bus avant les voyages, et s’assure que les guides touristiques et les chauffeurs sont correctement équipés de masques.
L’industrie mondiale des croisières, qui tente lentement de se remettre sur pied après l’immobilisation de tous les navires en mars, a été critiquée par les autorités sanitaires pour avoir mal géré l’épidémie à ses débuts.
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