Cinq policiers de l’Arizona ont été expulsés d’un café Starbucks après qu’une femme se soit plainte au personnel de ne pas se sentir « en sécurité » en raison de la présence de policiers.
Des policiers du département de police de Tempe faisaient une courte pause dans une succursale de Starbucks lorsqu’un barista les contacta et leur dit qu’un client s’était plaint de leur présence.
L’association des officiers de Tempe a partagé une série de tweets selon lesquels la personne avait dit aux cinq policiers de quitter les lieux ou de s’éloigner de la ligne de mire de la plaignante.
Rob Ferraro, le président du syndicat, a déclaré à Fox 10: « Il est désormais normal de ne pas faire confiance à la police ou de la voir et de penser que nous ne sommes pas là pour faire du mal. »
« Et encore une fois, c’est faux, nous sommes très fiers du niveau de service que nous fournissons aux citoyens, et être considéré comme un danger pendant que nous faisons appliquer loi autour de vous me laisse un peu perplexe. »
Le syndicat a évoqué ce qui s’était passé dans une série de tweets, décrivant l’incident « décourageant ».
« Bien que le barista était poli, faire une telle demande était choquant. Malheureusement, un tel traitement est devenu trop courant en 2019. »
Le syndicat ne blâme pas la société dans son ensemble et a déclaré qu’ils étaient impatients de travailler avec les gens « sur cet important dialogue ».
Mais le syndicat a publié une parodie du logo Starbucks avec « Dump Starbucks » (Jetez votre Starbucks) dessus et une main versant le liquide de la tasse à café.
Traduction du tweet: » Nous n’apprécions pas que Starbucks nous demande aux policers de Tempe de sortir de l’établissement en plein fête nationale. Plusieurs policers sont de vétérans qui se sont battus pour ce pays #pasderespect »
Un porte-parole de la société a déclaré qu’une enquête était en cours. Reggie Borges a déclaré: « Nous avons un profond respect pour la police de Tempe et son service à la communauté. »
« Nous avons contacté le département de police de Tempe et l’association des officiers de Tempe afin de mieux comprendre ce qui s’était passé et de nous excuser. Nous voulons que tout le monde dans nos magasins se sente accueilli et l’incident décrit ne signifie pas ce que nous voulons que nos clients ressentent dans nos magasins. »
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