L’affaire remonte à 2011 où dans la nuit du 9 au 10 septembre une adolescente s’est faite violer par une bande de jeunes de son quartier de banlieue parisienne, à Anthony.

Au moment des faits, elle était seule dans l’appartement de son père lorsque la bande s’est introduite dans le logement pour la violer pendant plusieurs heures…

Lors du procès qui a eu lieu en 2017, les sept jeunes hommes accusés qui avaient entre 15 et 17 ans au moment des faits ont affirmé que le rapport sexuel était consentis… En avançant l’argument que c’était une « fille facile » la justice les avaient tranquillement acquittés ce qui avait créé une polémique, une pétition avait même été lancé et avait recueilli 50.000 signatures.

Lors d’un nouveau procès en appel, six des violeurs ont été condamnés à des peines de 4 et 5 ans de prison avec sursis tandis qu’un membre de ce viol collectif a été acquitté.

Des peines de prison symboliques pour cet acte terrible…

Lorsque le verdict de la cour d’assises des mineurs du Val-d’Oise a rendu son jugement, les avocats de la défense et de la partie civile ont déclaré que trois violeurs avaient écopé de cinq ans avec sursis ou mise à l’épreuve et trois autres à quatre ans avec sursis.

Pour l’avocate de la jeune victime, Samia Meghouche, elle a confié après le second procès: « Une justice a été rendue ».

Même si la peine est très faible par rapport à ce que la jeune femme a dû endurer, l’un des avocats des accusés, Maître Pierre Degoul, a déclaré: « Je suis écœuré, les juges étaient en service commandé et la justice aux ordres des associations de victimes et des Femen. »