Les recherches montrent que les personnes qui boivent de l’alcool sont parfois moins susceptibles de mourir prématurément que celles qui n’en consomment pas.
Ceux qui boivent un verre de vin ou jusqu’à trois litres de bière par semaine tout au long de leur vie ont les taux de mortalité les plus bas.
Mais selon des scientifiques de l’université Queen’s à Belfast, le risque augmente de 20% pour les personnes qui boivent la même quantité d’alcool tous les jours.
Il a également été constaté que les personnes qui ne buvaient jamais d’alcool avaient 7% de chances en plus de développer un cancer ou de souffrir d’un décès prématuré.
Les chercheurs ont maintenant révélé le risque exact de cancer ou de décès précoce chez les hommes et les femmes de huit groupes différents de consommateurs d’alcool.
Les directives britanniques conseillent actuellement aux personnes de ne consommer qu’un maximum de 14 unités d’alcool par semaine, ce qui équivaut à sept verres de vin de taille moyenne ou à six litres de bière de force moyenne.
Le Dr. Andrew Kunzmann, auteur principal de l’étude, a déclaré: «Des études précédentes ont systématiquement montré que les consommateurs légers à modérés vivaient plus longtemps que tous les autres. Les résultats de la recherche sur le cancer donnent une impression différente: même une consommation d’alcool faible à modérée est liée à un risque accru de cancer.
Ces différences ont conduit à des messages de santé publique confus sur les effets sur la santé de la consommation d’alcool léger à modéré et sur ce qui est considéré comme une consommation modérée».
Il espère que le résultat, publié dans la revue PLOS Medicine, donnera un message clair aux consommateurs d’alcool. Dans l’étude, 99 654 adultes américains âgés de 55 à 74 ans ont été examinés et suivis pendant neuf ans.
Le Dr Kunzmann a également ajouté: «La consommation d’alcool est un choix personnel et notre objectif n’est pas de dire aux gens s’ils peuvent ou non boire. Le but de cette étude est de fournir des preuves solides afin que les gens puissent prendre des décisions éclairées et saines concernant leur consommation d’alcool.»
Il a été suggéré que la consommation légère peut avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiaque, bien que cela n’ait pas encore été prouvé.
«Les consommateurs légers peuvent également être moins exposés au risque de décès prématuré, car ils ont tendance à être plus riches. Ils ont donc un meilleur accès aux soins de santé et peuvent adopter d’autres comportements plus sains, tels qu’une activité physique plus intense.
Nous pensons qu’il serait inapproprié de recommander aux abstinents de commencer à boire en fonction de ces résultats, compte tenu de l’incertitude».
Consommez-vous trop d’alcool?
Vous trouverez ci-dessous un outil de dépistage utilisé par les experts de la santé pour déterminer si une personne a des problèmes d’alcool ou non.
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