Bien que l’on sache depuis longtemps que les personnes qui extraient du mica (un minéral nécessaire pour alimenter les gadgets électroniques, les voitures et les téléphones) travaillent souvent dans des conditions insupportables, de nouvelles images révélant à quel point la situation est désastreuse et triste.
Dans l’une des mines de mica les plus difficiles de Madagascar, des enfants âgés de quelques années à peine sont obligés de travailler 16 heures par jour, alors qu’ils sont payés moins d’un euro par semaine.
Malgré des conditions de travail extrêmes telles que la chaleur excessive et le manque de protection contre les éléments naturels, les enfants nés dans ce triste monde de l’esclavage moderne reçoivent une compensation monétaire minime pour leur travail.
En outre, ils ne mangent qu’un repas par jour, généralement composé de riz qu’ils doivent partager avec les membres de leur famille.
« Cette histoire me dérange et me met en colère.
Nous avons confronté plusieurs entreprises malgaches qui transforment et expédient le mica.
Ils savent bien que les enfants sont une partie vitale de leur modèle économique », a confié à DailyMail. com la journaliste Cynthia McFadden, après avoir filmé la dure vérité des camps de travail du pays.« Ils nous disent qu’ils ne peuvent rien faire. Je prie pour que, quand les gens verront notre histoire, ils demanderont aux entreprises de remédier à la situation. »
Dans les images et les vidéos compilées par Cynthia, on voit des enfants assis sur le sol, à moitié nu, alors qu’ils utilisent leurs mains sèches et sales pour extraire du mica.
Dans les images, McFadden a semblé bouleversée lorsqu’elle est tombée sur une famille qui travaillait dur et qui avait quatre enfants.
« Nous voyons cette mère de quatre enfants qui travaille avec eux pour trier du mica par plus de 35 degrés dehors. Il n’y a pas d’ombre. Ils étaient là depuis cinq heures et ils allaient resté pour encore six de plus. Tous travaillent. Sauf le bébé qui regarde juste », dit-elle.
« La petite famille partage une tasse de riz par jour. C’est tout ce qu’ils peuvent se permettre avec les 3 euros par semaine qu’ils gagnent. »
Comme l’a ajouté la journaliste, elle espère que son histoire se répandra et que plus d’efforts seront déployés pour mettre un terme au modèle commercial qui favorise l’esclavage moderne.
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