Les produits non-essentiels sont interdits à la vente dans les grandes surfaces depuis ce mardi.
Le gouvernement a mis en place cette mesure par souci d’équité avec les petits commerçants qui sont fermés pendant le confinement. Seulement, cette restriction a créé des débordements dans un magasin Gifi de la région parisienne. À Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, cinq employés ont été agressés par des clients et ont exercé leur droit de retrait.
Des employés d’un Gifi agressés par la clientèle
Pendant le confinement, l’enseigne Gifi maintient ses 492 magasins ouverts, a rapporté l’AFP. Comme toutes les grandes surfaces, depuis ce mardi 3 novembre, Gifi n’est autorisé à vendre que les produits de première nécessité. L’enseigne a également mis en place le click and collect pour ses clients.
Dès ce week-end, Gifi avait anticipé cette mesure du gouvernement. C’est pourquoi même si les rayons étaient toujours en libre-accès pour les clients, les employés avaient pour consigne d’indiquer oralement aux clients quels produits ils pouvaient ou non acheter.
Dans un magasin Gifi d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, une employée a raconté à Franceinfo que des clients avaient agressé ses collègues pour avoir refusé de leur vendre un ballon. L’une d’entres elles s’est fait cracher dessus et l’autre s’est fait pousser et insulter.
Cinq employés du Gifi ont exercé leur droit de retrait
Après ces différentes agressions survenues dans le magasin Gifi d’Aubervilliers, cinq employés du magasin ont exercé leur droit de retrait. Didier Pitelet, porte-parole de l’enseigne, a déclaré à France Info : « Je pense que ce n’est pas lié aux produits essentiels ou non essentiels, c’est plutôt un problème d’incivisme, c’est tout ».
Depuis ces incidents, Gifi a fait mettre un vigile à l’entrée de tous ses magasins.
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