La
tribu indigène Ashaninka lutte contre la déforestation illégale en Amazonie et après 20 ans de bataille juridique contre les exploitants forestiers, elle vient enfin de remporter le procès en avril dernier.
Une tribu indigène se bat depuis deux décennies contre la déforestation illégale
La déforestation illégale en Amazonie à de graves répercussions sur l’environnement et sur le climat. En 2019, ce phénomène a été pointé du doigt comme ayant joué un rôle majeur dans la forte propagation des incendies et la destruction de milliers d’hectares partis en fumée.
C’est donc une excellente nouvelle que la tribu indigène Ashaninka ait gagné le procès contre les entreprises forestières illégales après tant d’années de lutte.
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ADVERTISEMENT Moises and Benki Piyako, Ashaninka leaders of the Amônia River, in the Brazilian state of Acre. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ After the official recognition and demarcation of their indigenous territory in 1992, the Ashaninka of the Amônia River began to carry out a series of sustainable development projects.
ADVERTISEMENT To negotiate and execute their projects, and defend community interests, they created the Apiwtxa association.
Over the years, Apiwtxa has developed partnerships that have made it possible to implement environmentally responsible economic alternatives.ADVERTISEMENT ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ In 2007 Benki and his family created Yorenka Atame, a training center where traditional and innovative solutions for sustainable forest management are discussed, developed and implemented by members of the community.
ADVERTISEMENT Benki, Moises and their community have planted over 2 million trees and repopulated numerous endangered animal species in the area where they live.
They’ve also created the world’s first eco-market which exchanges plastic for food in the Amazonian town of Marechal Thaumaturgo.ADVERTISEMENT Their exceptional environmental work has been awarded the United Nations Equator Prize.
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ The Ashaninka of the Amônia river are now considered a very successful example of a new political orientation of Amazonian development, seeking to conciliate the preservation of nature with viable economic alternatives for the community.ADVERTISEMENT ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ The Boa Foundation is proud to partner with these remarkable leaders.
Get to know them and learn more about our work together this coming June at @aniwa. co! ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ #ashaninka #benki #moisespiyako #indigenousleaders #theboafoundation #indigenousrising #protectthesacred #indigenousknowledge #ancientwisdom #firstnations #honoryourancestors #strongresilientindigenousADVERTISEMENT
Depuis les années 1980, les exploitants forestiers ont déboisé une énorme partie de la plus grande forêt tropicale de la planète, et cela de façon illégale.
Le ministère fédéral avait d’ailleurs engagé des poursuites judiciaires contre la famille brésilienne Cameli qui possède plusieurs de ces entreprises forestières.
Entre 1981 et 1987, les dégâts ont été si considérables que les populations indigènes et les autorités ministérielles ont à leur tour engagé des poursuites.Après deux décennies de bataille juridique, le jugement a enfin été rendu en avril 2020. La tribu indigène Ashaninka a gagné le procès contre les Cameli qui ont été contraints par la justice de lui verser environ 2,4 millions de dollars (soit 2,2 millions d’euros) et un million de dollars (900 000 euros) au Fonds des droits de l’homme.
Des exploitants forestiers condamnés pour déforestation illégale
Les entreprises forestières détruisent la forêt tropicale d’Amazonie pour de nombreuses raisons.
Le bois sert à la fabrication de meubles et de papier mais le déboisement permet aussi d’effectuer d’autres activités telles que la culture de palmiers à huile ou l’élevage de bétail.
Le défrichement au brûlis est alors communément utilisé pour permettre de créer un sol fertile et de rendre possible l’agriculture.The Ashaninka indigenous community in Brazil has won a two-decade federal court dispute against illegal logging interests, receiving $3 million in compensation and an official apology from logging companies. https://t.co/CKTrAefmR5 pic.twitter.com/0cncZdEwqT
ADVERTISEMENT — Yale Environment 360 (@YaleE360) May 2, 2020
Les victimes de cette déforestation illégale sont en premier lieu la nature et les animaux mais il y a aussi les tribus indigènes comme les Ashanika qui vivent sur ces terres depuis de très nombreuses années.
Cette communauté à un immense respect pour la nature et c’est pourquoi elle s’est engagée dans ce procès pour préserver la forêt amazonienne.
Cette longue bataille juridique de deux décennies est donc une immense victoire et doit permettre au monde d’ouvrir les yeux sur la situation dramatique causée par l’exploitation forestière illégale.
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