Il n’y a pas à dire, l’art urbain a envahi nos villes ces dernières années.
Plus élaboré, plus engagé, il est devenu un moyen d’expression à part entière. Et ce n’est pas Seth qui dira le contraire.
L’inspiration, ce n’est pas ce qui lui manque. Julien Malland ; alias Seth, a choisi son pseudo en référence à la fois au dieu Egyptien, au chiffre sept hautement symbolique mais également au troisième fils d’Adam et Eve. Tout un programme.
Julien Malland a réalisé un premier livre Kapital : un an de graffiti à Paris, qui est devenu l’un des ouvrages de référence sur le street art parisien. Ce goût pour le partage et les découvertes ne l’a plus quitté.
À coup de bombes de peinture, le globe trotteur peint les enfants qu’il a rencontrés lors de ses voyages dans le monde entier. Son but est de créer du contact et favoriser le dialogue autour de ces pièces urbaines.
Il part à l’aventure faire un tour du monde en sac à dos, pour voir où ses pas le mènent, sans objectif préétabli, dormant à droite à gauche chez l’habitant, chez d’autres street-artists qu’il rencontre sur place. Il visite Rio, Sao Paulo, Santiago, Valparaiso, Sydney, Hong Kong, Tokyo. Il en sort le livre Globe Painter qui retrace son parcours, en 2003.
L’enfance est d’ailleurs son sujet de prédilection. Seth graffe les enfants du monde qu’il a rencontrés lors de ses voyages, fragiles, rêveurs et parfois remplis d’espoir.
Et il remplis nos villes de milles couleurs! Merci.
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