Tessa Wiseman était étudiante à l’université de Baltimore quand le diagnostic est tombé : ce que son docteur pensait être quelques nodules inoffensifs est en réalité un cancer, rare et mortel.
Le diagnostic : un moment difficile
Comme elle avait peu de chances de survivre, Tessa a commencé à penser uniquement en chiffres et chronologie : « Aujourd’hui est le 12 février. Ma remise de diplôme est le 18 mai. Mon frère se marie le 18 juin. Mon premier vrai travail commence le 5 juillet. Il y a entre 20 et 30% de chances que la chimiothérapie fonctionne ».
Tessa a aussi fait l’inventaire des choses qu’elle allait perdre à cause de la chimio, comme ses cheveux, du poids, peut-être même son nouveau petit-ami.
Mais elle fait bonne figure : quand la chimio est douloureuse, elle fait semblant de dormir pour n’inquiéter personne. Quand elle croise ses amis sur le campus, elle se montre confiante envers l’avenir.
Courir : l’échappatoire qui a changé sa vie
Malgré sa bonne volonté et sa bonne humeur à toute épreuve, Tessa avait besoin d’évacuer et de se sentir vivante. Alors elle a décidé d’aller courir.
« Je courrais pour entendre le battement de mon coeur dans mes oreilles, je remarquais des choses que je n’avais jamais vue », écrit-elle. « Ces courses étaient mon moyen de craquer, de taper du pied, de laisser les larmes couler ».
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Mais ces joggings n’ont pas juste été un moyen pour Tessa de relâcher la pression : ils lui ont aussi ouvert les yeux. Au fur et à mesure des courses, elle a commencé à se détacher de son cancer, pour penser à la ville dans laquelle elle courrait.
Tessa dit alors avoir pris conscience de toutes les injustices que connaissaient la ville de Batilmore, et le reste du monde. « A chaque foulée, je trouvais de moins en moins de raisons de me demander ‘Pourquoi moi ?’, et de plus en plus de raisons de vivre et de me battre ».
La rémission et ce que le cancer lui a appris
Aujourd’hui, Tessa vit à Washington et le cancer a disparu.
Elle fait des examens tous les mois, et les docteurs appellent sa rémission un miracle. Mais pour Tessa, ce miracle n’est autre que « le support inconditionnel de ses amis et de sa famille, ainsi qu’une paire de chaussures de course ».
Tessa continue de courir, dès qu’elle ressent le besoin de se libérer d’un poids. Son travail consiste à aider des réfugiés dans des situations intenables.
« Cette année », écrit Tessa, « j’ai eu une deuxième chance à la vie, et je suis déterminée à la vivre bien et donné la même chance aux autres ».
Voici une belle histoire qui fait du bien à entendre ! Que pensez-vous du courage et de la détermination de cette jeune femme ? Dites-nous tout en commentaires !
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