Les scientifiques ont averti que le baiser avec la langue peut propager la gonorrhée, une infection sexuellement transmissible.
Selon les chercheurs, les ITS (Infection Transmissible Sexuellement) peuvent être contractées par la salive, même si le SSN avait auparavant rejeté le baiser comme un autre moyen de l’attraper.
On a également découvert que la propagation de l’infection par le baiser peut être plus fréquente que prévu. On a découvert qu’il est plus susceptibles d’avoir la gonorrhée dans la gorge que dans le pénis. Le risque de la contracter est plus élevé par le baiser que par le sexe oral.
Les scientifiques ont suggéré que le rince-bouche antiseptique pourrait être créé pour aider à tuer les bactéries qui peuvent causer l’enflure des ganglions lymphatiques et le mal de gorge.
La recherche sur la gonorrhée oropharyngée s’est déroulée dans un contexte de préoccupations croissantes au sujet des souches des ITS qui commencent à devenir résistantes aux médicaments.
Des scientifiques australiens de l’Université Monash et du centre de santé sexuelle de Melbourne ont interrogé 3 000 personnes bisexuelles et homosexuelles dans la ville.
Le professeur Eric Chow et ses collègues ont écrit : « Un certain nombre de preuves suggèrent que la transmission par l’oropharynx (le fond de la gorge) pourrait être plus fréquente qu’on ne le pensait auparavant. »
« La bactérie peut être cultivée à partir de la salive, ce qui suggère que l’échange de salive entre individus peut potentiellement transmettre la gonorrhée. »
« Plusieurs rapports de cas dans les années 70 ont suggéré le baiser comme mode de transmission de la gonorrhée oropharyngée… mais le baiser a toujours été négligé comme facteur de risque. »
Les scientifiques et les médecins doivent chercher de nouvelles façons d’arrêter l’infection. Le professeur Chow encourage également l’utilisation du préservatif pendant les rapports sexuels.
Dans l’étude, les individus étaient plus susceptibles d’attraper la gonorrhée dans la gorge que dans l’anus ou le pénis. Plus de 6 % avaient l’infection dans la gorge, seulement 3 % dans le pénis et 6 % dans l’anus.
Le fait d’embrasser plusieurs partenaires augmente considérablement le risque de contracter l’infection. « Auparavant, on supposait généralement que la gonorrhée oropharyngée ne pouvait être contractée que par un pénis ou un anus infecté, et non par la gorge », ont dit les chercheurs.
« L’importance de l’oropharynx a donc été négligée dans la transmission de la gonorrhée. Nos résultats suggèrent qu’embrasser avec ou sans sexe peut être un facteur de risque de gonorrhée oropharyngée. »
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