Après avoir répété que les masques étaient inutiles contre le coronavirus, quand on n’est pas malade, le gouvernement change finalement complètement de discours !
Le gouvernement préconise désormais le port du masque
Le gouvernement change radicalement de discours à propos des masques de protections pour tous. Après avoir assuré qu’ils étaient inutiles pour les personnes non-malades, le gouvernement envisage désormais le port du masque pour tous, afin se préparer au déconfinement.
« Les masques ne sont pas nécessaires quand on n’est pas malade », prononçait il y a peu la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. Cette phrase, beaucoup voudrait pouvoir l’effacer. Un élu de la majorité qui confirme que le port du masque pour tous est une des options envisagées parle de « propos très maladroits, un gros cafouillage ».
En Lombardie déjà, région italienne la plus durement touchée par le coronavirus, le port du masque est obligatoire depuis dimanche.
Une production de masques alternatifs
La semaine dernière, Emmanuel Macron annonçait le lancement d’une production massive de masques alternatifs en tissu. Il parlait alors de 500 000 masques produits chaque mois pour équiper les professions non-médicales mais qui sont en contact avec le public. Les caissiers, policiers, pompiers, par exemple seront équipés en priorité.
Les masques FFP2 et chirurgicaux, seront eux toujours réservés au personnel soignant. Et pour le grand public, le gouvernement envisage une diffusion de masques alternatifs en tissu.
Déconfinement : Vers le port du masque pour tous ?
Dans le cadre du déconfinement, le port d’un masque de protection pourrait être rendu obligatoire par le gouvernement. Même si certains redoutent qu’avec le port du masque, beaucoup se croient à l’abri du virus et donc oublient les gestes barrières.
L’Académie de Médecine recommande le port du masque pour tous, qu’il soit acheté dans le commerce ou fabrication maison, en tissu. Les scientifiques appellent à appliquer cette stratégie du port du masque obligatoire lors de la levée du confinement, pendant au moins deux semaines, pour éviter un rebond éventuel des contaminations.
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