Le Premier ministre l’a assuré, après obtention d’une attestation, ces parents « pourront continuer à bénéficier des dispositions relatives au
chômage partiel ».
Le chômage partiel sera maintenu pour certains parents
Pour les parents dont les enfants ne pourront être accueillis à l’école pour des raisons sanitaires, le chômage partiel sera toujours une option à partir du 2 juin, date du début de la deuxième étape du déconfinement. Le Premier ministre Édouard Philippe l’a assuré ce mardi à l’Assemblée nationale durant la séance de questions au gouvernement :
“Ceux qui souhaiteraient faire en sorte que leurs enfants soient accueillis à l’école et qui ne (le) pourraient pas, soit pour des raisons de capacité, soit parce qu’on ne peut pas les accueillir, à ce moment, pour ceux-là et pour ceux-là seulement, lorsqu’ils ont une attestation qui permettra d’établir le fait que leur enfant ne peut pas être accueilli, ils pourront continuer à bénéficier des dispositions relatives au chômage partiel”,
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Déconfinement et ouverture plus vaste des écoles
Edouard Philippe a ajouté que davantage de précisions seront ajoutées ce jeudi à l’occasion des annonces de la seconde phase de déconfinement.
« Si les indicateurs [sanitaires] restent bien orientés, alors nous pourrons sans doute organiser une ouverture un peu plus vaste des écoles, faire en sorte que les règles sanitaires puissent s’adapter – toujours avec prudence – à ces nouvelles conditions, ce qui permettra d’accueillir plus d’élèves à l’école, de faire en sorte que plus de professeurs reviennent.
ADVERTISEMENT Si c’est le cas – c’est un grand si – alors le nombre de ceux qui vont se trouver dans la situation [de ne pas pouvoir scolariser leurs enfants] va mécaniquement diminuer à partir du 2 juin ».
La difficulté des parents à s’organiser autour de la scolarisation irrégulière de leurs enfants
Le Premier ministre a appelé à «engager le débat avec les communautés pédagogiques, avec les directeurs d’école, avec les enseignants pour faire en sorte de prendre en compte cette contrainte».
Le Premier ministre a déclaré :
«C’est une contrainte réelle, elle est parfaitement entendable: toute personne raisonnable peut parfaitement comprendre que ça a un sens de faire en sorte que l’ensemble du système productif puisse repartir, c’est l’intérêt collectif, c’est l’intérêt du pays et on peut probablement avec de la bonne foi, avec de la bonne volonté, faire en sorte que cet échange permette de régler la question».
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