L’homme de 42 ans est décédé des suites d’un
malaise cardiaque survenu lors d’un contrôle de police.
Les circonstances de l’interpellation sont encore floues
La tragédie a eu lieu peu avant 10h, vendredi 3 janvier, dans le VIIe arrondissement de Paris à l’angle de l’avenue de Suffren et du quai Branly.
Les événements qui ont conduit au malaise cardiaque de Cédric Chouviat entre 9 h 40 et 10 h 10 sont encore flous. Cédric Chouviat, livreur de 42 ans et papa de cinq enfants circulait en scooter tout en téléphonant au moment du contrôle policier.
Selon l’avocat de la famille, Maître Alimi, » il est probable que le cerveau de Cédric n’ait pas été suffisamment oxygéné pendant quelques minutes, ce qui ouvre plusieurs hypothèses, comme un plaquage ventral, ou une clé d’étranglement.
Nous avons toutes les raisons de croire, en tout cas, qu’il ne s’agit pas d’un arrêt cardiaque spontané, mais provoqué. L’autopsie qui va être pratiquée nous permettra d’en savoir plus, et notamment si les policiers sont à l’origine de ce drame.
Cédric souffrait certes d’hypertension artérielle, mais il n’avait jamais eu le moindre malaise cardiaque de quelque nature que ce soit ».
Ce dernier a également diffusé un appel à témoignages sur les réseaux sociaux, pour éclaircir les circonstances de cette interpellation.
A ce jour il n’avait pas encore reçu de témoignages directs de l’interpellation de la victime. On ne sait donc pas vraiment ce qu’il s’est passé mais l’interpellation se passe mal avec insultes et tentative de filmer l’altercation.
Un policier repousse même l’homme qui roulait en scooter. Lorsqu’il est finalement menotté, les forces de l’ordre remarquent que son visage est bleu.
L’homme de 42 ans est en arrêt cardiaque. Les policiers commencent un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours, mais lorsque Cédric arrive à l’hôpital Georges-Pompidou, son pronostic vital est engagé et il est placé sous respirateur.
Jusqu’à son décès, ce dimanche matin.
Une famille sous le choc
Cédric Chouviat est décédé ce dimanche, à 3 h 30, à l’hôpital Georges-Pompidou (XVe), où il avait été admis entre la vie et la mort. Selon les résultats de l’enquête, sa famille envisage de porter plainte pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Parallèlement, l’IGPN, l’Inspection générale de la police nationale, a elle aussi ouvert une enquête pour « recherche des causes de la mort ».
Sa famille demeure dans l’incompréhension totale. Ils ont besoin de savoir ce qui s’est réellement passé entre le père de famille et les forces de l’ordre.
Cédric Chouviat, papa de cinq enfants, ancien joueur de foot, et le demi-frère de Marvin Martin, ex-international français, « n’a jamais fait preuve de violence ». » Il faut que la vérité éclate ». » Même s’il avait un caractère affirmé, jamais Cédric n’a jamais fait preuve de violence, c’est un gentil et un super papa….
Qu’est ce que je vais dire à son dernier enfant de deux ans qui le réclame ? » déclare Anaïs en sanglots, la belle-soeur de Cédric. » C’est une horreur « .
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