Les nouvelles directives de la plus haute autorité mondiale en matière de santé révèlent pourquoi les enfants ne devraient pas regarder les tablettes, les téléviseurs ou les téléphones avant d’avoir au moins 2 ans.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a averti que le temps passé devant un écran pouvait entraîner un ralentissement du développement cérébral et physique des enfants, une dégradation de leur santé mentale et une obésité.
L’OMS a recommandé aux enfants de passer du temps à dessiner, à lire ou regarder les livres, à chanter et à faire des puzzles pour améliorer leur fonction cognitive.
Mais les experts britanniques n’ont pas accepté facilement les avertissements, car plus de la moitié des enfants âgés de 3 à 4 ans utilisent Internet et un sur cinq possède sa propre tablette.
L’OMS a publié ses directives sur l’activité physique, le comportement sédentaire et le sommeil chez les enfants de moins de cinq ans.
Il indique que les bébés et les tout-petits ne devraient pas passer trop de temps à regarder des écrans électroniques et que les enfants de 2, 3 et 4 ans devraient être limités à une heure d’écran par jour, et que «moins c’est mieux,» selon le rapport.
«Les avantages d’un comportement sédentaire moins basé sur l’écran (regarder la télévision, regarder des vidéos, jouer à des jeux informatiques) incluent une réduction de l’obésité, améliore le développement moteur et cognitif et la santé psychosociale», ajoute le rapport.
Les experts de l’OMS ont émis cet avertissement alors que des preuves scientifiques continuaient à démontrer les torts que peuvent causer les écrans sur les tout-petits et les bébés qui les regardent.
Selon une étude publiée plus tôt cette année, 1 enfant sur 5 a sa propre tablette et plus de la moitié se connecte toutes les semaines.
Les enfants de moins de cinq ans regardent la télévision deux heures par jour, et 45% d’entre eux utilisent Netflix ou YouTube.
Malheureusement, les conseils de l’OMS ont été critiqués par des experts britanniques. Les critiques ont déclaré que les preuves des méfaits ne sont pas suffisamment établies pour justifier des directives.
« Le temps limité sur les écrans suggéré par l’OMS ne semblent pas proportionné aux dommages potentiels », a déclaré le Dr Max Davie.
« Nos recherches ont montré qu’à l’heure actuelle, il n’existait pas suffisamment de preuves solides pour appuyer le fait de mettre des limites de temps d’écran. »
«De plus, il est difficile de voir comment un ménage avec des enfants de différents âges peut protéger un bébé de toute exposition à l’écran, comme cela est recommandé.»
«Dans l’ensemble, ces directives de l’OMS constituent des points de repère utiles pour aider les familles à adopter un style de vie actif et sain, mais sans le soutien approprié en place, la recherche de la perfection pourrait devenir l’ennemi du bien.»
Le Dr Tim Smith a également commenté les conseils de l’OMS.point 57 | «Ces derniers mois, les parents britanniques et les praticiens de la petite enfance ont été bombardés de recommandations et de directives contradictoires sur la manière dont ils devraient ou non gérer le temps passé devant les écrans et le comportement sédentaire de leurs enfants, par exemple de la part du RCPCH (Collège royal de pédiatrie et de santé infantile) et des Chefs de services médicaux.point 405 |
»point 2 | 1
«La publication de nouvelles directives de l’OMS n’aide pas à clarifier la situation.»
« Bien que le rapport constitue une étape potentiellement utile pour distinguer le ‘temps d’écran sédentaire’ des jeux sur écran actifs, où l’activité physique est requise, cela reste une simplification excessive des nombreuses façons dont les jeunes enfants et leurs familles utilisent les médias avec écran. »
Rachael Bedford a ajouté: «Malheureusement, les preuves empiriques sur l’impact de l’utilisation des différents médias sur le développement des très jeunes enfants font actuellement défaut.»
«Là où il y a consensus, il est urgent de disposer de données factuelles de grande qualité pour guider les politiques, en particulier au cours des premières années de la vie, lorsque le développement neuronal est à son apogée et où l’impact potentiel, positif et négatif, de l’utilisation des écrans pourrait être le plus important. »
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