Selena Gomez continue d’utiliser son influence pour essayer de faire pression sur Facebook afin de rendre sa plateforme plus sûre.
Selena Gomez reproche à Facebook de laisser circuler des « fake news » sur le vaccin
Selena Gomez a critiqué Facebook sur le fait de permettre « la diffusion de mensonges sur le Covid-19 et les vaccins sur leurs plateformes ».
La chanteuse avait répondu à un tweet du Center for Countering Digital Hate, une association à but non lucratif basée à Londres dont l’objectif est de » contrer la haine basée sur l’identité et la désinformation dangereuse dans les espaces numériques « .
Leur tweet comportait une interview du PDG Imran Ahmed, qui s’est entretenu avec la BBC sur la manière dont les plateformes de médias sociaux traitent la désinformation. Selena Gomez a retweeté cette interview avec la note que « la désinformation scientifique a coûté et coûtera des vies« .
« Facebook va être responsable de milliers de morts s’ils n’agissent pas maintenant », a-t-elle écrit.
Scientific disinformation has and will cost lives. @Facebook said they don’t allow lies about COVID and vaccines to be spread on their platforms. So how come all of this is still happening? Facebook is going to be responsible for thousands of deaths if they don’t take action now! https://t.co/IAtDpNT5Tt
ADVERTISEMENT — Selena Gomez (@selenagomez) December 30, 2020
Pourtant, Facebook assurait bel et bien qu’elle supprimerait “les fausses allégations sur Facebook et Instagram”, dès lors qu’elles ont été “démystifiées par des experts en santé publique”.
With COVID-19 vaccines soon rolling out around the world, in the coming weeks, we’ll start removing false claims about these vaccines on Facebook and Instagram that have been debunked by public health experts. https://t.co/UmBjYGLZg7
ADVERTISEMENT — Facebook Newsroom (@fbnewsroom) December 3, 2020
Selena Gomez avait déjà interpellé Facebook
Facebook, aux côtés de Twitter, Instagram et d’autres, a longtemps été critiqué pour ses efforts peu convaincants visant à filtrer les discours haineux et la désinformation sur la plateforme.
Selena Gomez s’en est déjà pris à Facebook et à Instagram, qui est la propriété de Facebook. Au début de ce mois, elle a demandé aux deux sociétés pourquoi elles « tolèrent » la haine après avoir vu un autre tweet du CCDH.
I’m speechless. @Facebook @Instagram how are you tolerating this hate? There’s still accounts there even though you have been notified!! https://t.co/Q3VUzLQ7IF
— Selena Gomez (@selenagomez) December 3, 2020
Instagram et Facebook ont depuis retiré le contenu que Selena Gomez a condamné.
Un représentant de Facebook a déclaré que le contenu violait « nos politiques interdisant les organisations dangereuses ».
« Nous travaillons régulièrement à l’amélioration de notre technologie pour trouver et supprimer ce contenu plus rapidement et, bien qu’il y ait encore du travail à faire, nous faisons des progrès », a-t-il déclaré.
Le représentant a également ajouté que l’entreprise a interdit « plus de 250 organisations suprémacistes blanches sur Facebook et Instagram, et supprime le contenu qui fait l’éloge, soutient ou représente ces groupes chaque fois que nous le trouvons ».
« Entre juillet et septembre, nous avons retiré de Facebook quatre millions de contenus liés à la haine organisée, dont plus de 97 % ont été trouvés avant qu’ils ne soient signalés », a déclaré la société.
Cette année, Facebook et Twitter ont ajouté des avertissements aux messages qui contenaient des informations erronées sur la pandémie de coronavirus et l’élection présidentielle de 2020.
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