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Covid-19 : Que faut-il retenir des annonces du Premier ministre ?

Crédit photo : Christophe Archambault


Le Premier ministre, le ministre de la Santé et le ministre de l’Éducation nationale ont présenté la stratégie sanitaire du gouvernement pour faire face à la recrudescence de l’épidémie.

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Jean Castex était aux côtés d’Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer pour faire un point sur la situation épidémique à quelques jours de la rentrée mais aussi pour présenter les nouveaux dispositifs à venir.

À partir de la rentrée, le ministre de la Santé reprendra un point presse quotidien pour faire le point sur la situation sanitaire, comme il l’avait fait au temps fort de l’épidémie.

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Le Premier ministre, comme l’avait fait Edouard Philippe, pourra être amené à intervenir quand la situation l’exigera.

 

 

 

Que faut-il retenir des annonces du Premier ministre ?

 

  • 21 départements classés en zone rouge

Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Yvelines, Val d’Oise, Essonne, Seine-et-Marne, Sarthe, Gironde, Rhône, Loiret, Haute-Garonne, Hérault, Gard, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-Maritimes, Guadeloupe et Martinique, ces départements classés rouge sont ceux où le virus circule activement.

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« Nous sommes dans une phase incontestable de recrudescence de l’épidémie », a prévenu le Premier ministre. « Tirer le signal d’alarme ne signifie pas que nous sommes dans une situation grave », tempère-t-il. « La croissance de l’épidémie peut être exponentielle si on ne réagit pas rapidement. Nous sommes néanmoins maintenant en capacité de réagir très vite et plus finement« , souligne Jean Castex.

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  • Masque obligatoire

Le Premier ministre a parlé du masque à Paris.point 63 | « J’ai demandé au préfet de police d’engager une concertation avec la maire de Paris et avec les élus des départements de la petite couronne où il me semble urgent d’agir en matière du port du masque« , a-t-il indiqué, avant de préciser que le port du masque sera bientôt obligatoire dans toute la capitale, alors qu’il est aujourd’hui réservé à certains quartiers.point 414 | 1

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Jean Castex précise également que le port du masque sera obligatoire dans l’enseignement supérieur. « La règle est simple : le port du masque est désormais obligatoire dans tous les espaces fermés où se situent plusieurs personnes« , a expliqué le chef du gouvernement. Le masque « est devenu un bien de tous les jours pour les français ».

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« Nous avons envoyé 50 millions de masques à 3 millions de familles modestes et précaires, c’est-à-dire à près de 9 millions de Français.point 136 | Nous avons décidé de renouveler cette opération en octobre et aussi souvent que ce sera nécessaire jusqu’à la fin de l’épidémie« , explique le chef du gouvernement.point 296 |

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« Les personnes vulnérables à la maladie qui ont besoin de masques spécifiques peuvent se fournir gratuitement auprès de leur officine médicale ».point 135 | 1

 

  • Le protocole de rentrée scolaire confirmé

Jean-Michel Blanquer a ensuite pris le relais pour évoquer le sujet brûlant de la rentrée. « Il faut que les enfants aillent à l’école et ils iront à l’école dès la semaine prochaine », a débuté le ministre de l’Éducation nationale.

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Il a également confirmé le port du masque obligatoire à partir de 11 ans dans les écoles, comme « le recommande l’Organisation mondiale de la Santé ».

« Nous abordons cette rentrée 2020 avec un esprit de sérénité », assure le ministre.

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  • Objectif 1 million de tests par semaine

Olivier Véran a lui aussi pris la parole pour évoquer la politique des tests en France. 840 000 tests ont été effectués cette semaine, précise le ministre de la Santé.

« Nous avons fixé comme objectif aux laboratoires de monter à un million de tests par semaine« , annonce Olivier Véran. « Nous sommes dans le top 10 européen, nous voulons aller au-delà. Nous voulons rendre disponible les tests pour tous ceux qui le souhaitent », ajoute le ministre de la Santé. Cet objectif devrait être atteint d’ici la fin du mois de septembre.

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« Nous sommes aujourd’hui en mesure de fournir des médicaments de réanimation à 29 000 malades, soit le double du nombre de malades en réanimation que nous avons eu à soigner pendant la première vague épidémique », détaille enfin le ministre de la Santé.

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