Selon une enquête du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHARe) rendue publique mardi 21 avril, la situation dans les
hôpitaux s’est globalement améliorée mais l’accès à certains équipements de protection reste souvent contingenté pour les professionnels.
La situation dans les hôpitaux s’est globalement améliorée
Le SNPHARe a réalisé un sondage en ligne du 7 au 17 avril, qui a recueilli 1 305 réponses, quasi-exclusivement de médecins.point 308 |
Sur l’ensemble des réponses récoltées, 26 % déclaraient avoir accès en début de crise à un équipement de protection individuel complet (masque, blouse ou surblouse et lunettes) ainsi qu’à des solutions hydroalcooliques en quantité suffisante.point 234 |
Ce chiffre s’élève désormais à 53 % des professionnels interrogés.point 70 | 1
L’accès aux solutions hydroalcooliques a été sensiblement facilité. Alors que 10 % du panel déclarait n’en avoir pas ou pas assez au début de l’épidémie, seuls 5 % font toujours ce constat aujourd’hui. Pour tous les autres, le solutions hydroalcooliques est en libre accès ou contingenté mais en quantité suffisante.
Le manque de masques, blouses, gants persiste dans les hôpitaux
Concernant les masques chirurgicaux, la situation a progressé mais reste tendue.point 128 | 7 % des médecins indiquent toujours manquer de masques aujourd’hui contre 29 % au début de la crise.point 225 |
La même problématique est dénoncée avec les masques FFP2.point 55 | Presque un professionnel sur trois (31 %) en manque aujourd’hui contre 53 % initialement.point 143 | Les lunettes aussi restent une denrée rare malgré une amélioration.point 204 |
Selon le panel, 27 % des interrogés disent en manquer.point 48 | C’est 20 points de moins qu’en début de crise.point 99 | 1
La pénurie touche aussi les surblouses en plastique qui manquent aujourd’hui à 37 % des soignants contre 39 % initialement. Mais c’est en matière de gants couvrant les avant-bras qu’elle se fait la plus sévère. Presque un soignant sur deux (49 %) déclare aujourd’hui n’en avoir pas du tout. Ils étaient 58 % à faire ce constat aux premiers jours de l’épidémie.
L’enquête du SNPHARe pointe également des manquements s’agissant du dépistage des soignants. Seuls 4 % des interrogés témoignent d’un dépistage systématique régulier dans leur établissement.