La Finlande a eu la mauvaise surprise de découvrir que les 2 millions de masques chirurgicaux qu’elle a reçus mardi, en provenance de Chine, ne sont pas conformes à un
usage dans les hôpitaux.
Une mauvaise surprise venant de Chine
Mardi 7 avril dernier, la ministre de la Santé Aino-Kaisa Pekonen avait publié sur Twitter une photo de l’arrivée de la cargaison de masques à l’aéroport d’Helsinki.
Suomeen saapui juuri ensimmäinen koneellinen kirurgisia maskeja (2 milj. kpl) ja hengityssuojaimia (230 000 kpl). Materiaalit tarkastetaan ja testataan normaalin käytännön mukaisesti ennen käyttöönottoa. pic.twitter.com/9ejsiYvlTn
ADVERTISEMENT — Aino-Kaisa Pekonen (@akpekonen) April 7, 2020
Elle indiquait alors : « Les premiers masques chirurgicaux (2 millions de pièces) et respirateurs (230 000 pièces) sont arrivés en Finlande. Les matériaux sont inspectés et testés conformément aux pratiques standard avant la mise en service ». Le coût de cette opération n’a pas été rendu public.
Mercredi, le pays a annoncé qu’une enveloppe de 600 millions d’euros sera dédiée aux équipements de protection, au matériel médical et aux médicaments. Selon un bilan publié le même jour, 2 487 cas de Covid-19 et 40 morts liées à la maladie ont été officiellement recensés en Finlande.
Des masques fabriqués en Chine non conformes
Cependant, mercredi, des responsables finlandais ont découvert que les masques ne respectaient pas les normes de protection contre le coronavirus requises pour être utilisés dans un environnement médical.
«C’est bien sûr un peu décevant», a déclaré la secrétaire permanente du ministère de la Santé Kirsi Varhila en conférence de presse.
Les masques pourront cependant être utilisés par exemple par des soignants qui rendent visite à domicile, a-t-elle souligné.Le gouvernement finlandais n’est pas le seul à avoir reçu une mauvaise surprise en provenance de Chine.
En effet, le marché chinois est «très chaotique» en raison de la forte demande de masques, selon Tomi Lounema, chargé de la logistique pour lutter contre la pandémie.«Les prix n’arrêtent pas de monter, il faut acheter rapidement et payer d’avance», a-t-il expliqué.
«Le risque commercial est très élevé». Ces dernières semaines, l’Espagne, les Pays-Bas, la Turquie et l’Australie ont dû renvoyer des masques achetés en Chine.