Le gouvernement français mise sur l’instauration de l’état d’urgence pour conserver un niveau d’activité suffisant pour maintenir une économie déjà fragilisée.
Le caractère « vital » de certains secteurs concernés pour assurer la continuité de la vie économique et sociale du pays sont remis en cause par les employés forcés d’aller travailler. L’objectif de l’état est clair: éviter à tout prix un blocage complet pendant les mesures de confinement.
La peur d’un droit de retrait chez les employés forcés de travailler
Le premier inquiet est le Medef qui observe déjà des signaux « alarmants » depuis la mise en place du confinement.
Beaucoup de salariés demandent des « mesures d’activités partielle » et menacent d’exercer leur droit de retrait.
C’est en tout cas l’inquiétude qu’a exprimé Partick Martin, président délégué du Medef, à l’AFP se disant « très préoccupé ».Son inquiétude est compréhensible car la fronde s’organise du côté des syndicats.
Certains secteurs considérer comme « vitaux » se demandent pourquoi ils le sont. C’est le cas dans des entreprises comme La Redoute.Jean-Christophe Leroy, élu CGT s’interroge « Il est aberrant de nous faire travailler pour expédier des t-shirts ».
Une revendication que l’on peut comprendre malgré les mesures prisent par son entreprise comme la réduction des effectifs, les vestiaires fermés et la distribution de gants.Les conditions de sécurité sont insuffisantes pour les travailleurs
La Redoute n’est pas la seule entreprise concernée par les revendications des salariés contraints d’aller travailler.
Amazon fait également face aux menaces de ses employés qui estiment que leur sécurité est en danger.« Les consignes contre le coronavirus ne sont pas respectées » déclare au Monde Gaël Begot, élu CGT. Les menaces ce sont même transformées en actes puisqu’une centaine de travailleurs ont déjà exercé leur droit de retrait.
La Redoute et Amazon ne sont pas les seuls services de livraison concernés, La Poste aussi doit faire face aux menaces de droit de retrait de ses syndicats pour protéger les salariés du groupe.
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