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Chine a confiné une ville à la frontière avec la Birmanie après qu’une source inconnue d’infection possible par un coronavirus ait suscité des inquiétudes quant aux passages de clandestins.
La Chine confine une ville près de la frontière birmane
De nouveaux cas ont été découverts dans la ville de Ruili, dans la province occidentale du Yunnan, qui est un important point de passage de la frontière terrestre avec la Birmanie voisine. Dans une déclaration, l’autorité antiépidémique de Ruili a annoncé que les résidents sont tenus de rester chez eux pendant la période de confinement.
Selon les rapports, la ville chinoise n’a pas vu de cas de Covid-19 depuis des mois, cependant, avec l’apparition récente d’infections, il est spéculé que les passages illégaux de la frontière pourraient en être la raison.
Il a été noté que les ports terrestres reliant la Birmanie et la Chine ont été fermés aux passagers depuis les premiers jours de l’épidémie.
Toutefois, les autorités de contrôle des frontières du Yunnan sont désormais en état d’alerte élevé et appliquent des mesures plus strictes.
De nouveaux cas de Covid-19 en Chine
Les zones frontalières entrent dans la catégorie « temps de guerre ».
Le tabloïd d’État a rapporté que les autorités de Ruili et de plusieurs autres zones frontalières étaient entrées en « temps de guerre » dans le but de renforcer les mesures antiépidémiques et la gestion des frontières.
On pense que les infections proviennent de Birmanie et que c’est pourquoi les autorités chinoises vont « sévir contre les immigrants illégaux ».
Selon les informations reçues, deux ressortissants birmans ont été confirmés comme étant infectés par le COVID-19 le 15 septembre. Les autorités sanitaires ont informé que les deux patients sont entrés dans la ville chinoise en provenance du pays voisin. L’un d’eux était une femme de 32 ans qui était initialement asymptomatique, et l’autre une jeune fille de 16 ans.
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