Le coronavirus fait des victimes de tous les âges.
Le virus ne s’en prend pas seulement aux personnes âgées ou aux personnes ayant des problèmes respiratoires et cardiaques. Les jeunes sans antécédents particuliers peuvent aussi succomber au Covid-19. C’est le cas de Julie, une adolescente de 16 ans, originaire de l’Essonne, décédée dans la nuit de mardi à mercredi.
Le coronavirus s’en prend également aux plus jeunes
Si au début de la crise sanitaire, on laissait entendre que le coronavirus s’en prenait surtout aux personnes âgées et vulnérables, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le Covid-19 fait des victimes de tout âge, même parmi les jeunes.
Julie, une jeune fille de 16 ans originaire de l’Essonne, a rendu son dernier souffle à l’hôpital Necker à Paris, dans la nuit de mardi à mercredi, à cause de complications dues au virus.
L’adolescente est la première personne mineure à mourir du coronavirus en France.La sœur aînée de la victime a rappelé lors d’un entretien téléphonique avec le journal Le Parisien : «Faut arrêter de croire que cela ne touche que les personnes âgées.
Personne n’est invincible face à ce virus mutant».C’est pourquoi des mesures de confinement sont actuellement en vigueur en France et sont repoussées jusqu’au 15 avril afin d’enrayer l’épidémie.
Julie avait ressenti les premiers symptômes la semaine dernière. Sa sœur a déclaré : Elle «avait simplement une légère toux la semaine dernière. Cela a empiré ce week-end avec des glaires et lundi, on a été voir un médecin généraliste. C’est là qu’on lui a diagnostiqué une détresse respiratoire. Elle n’avait pas de maladies particulières avant cela». Son état n’a ensuite fait qu’empirer jusqu’à succomber au virus.
L’adolescente a succombé au coronavirus
Dans un premier temps, Julie a été prise en charge à l’hôpital Longjumeau dans l’Essonne.
Puis, les médecins l’ont transféré à l’hôpital Necker à Paris dans le XVe arrondissement.L’adolescente qui était sous assistance respiratoire a été intubée mardi soir.
Cependant, cette intervention n’a pas réussi à la sauver. Sa sœur a déclaré : «Ses poumons ont lâché. Les médecins ont fait tout ce qu’ils pouvaient mais la réveiller n’aurait servi à rien».La sœur de Julie a également ajouté : «C’était violent. On a eu le temps de la voir mais il a vite fallu penser à l’après. Vu les circonstances de l’épidémie, le protocole va très très vite. C’est compliqué mais il faudrait un peu plus d’humanité».
Les funérailles de l’adolescente auront lieu lundi 30 mars mais seulement dix personnes pourront y assister compte tenu des mesures de confinement.
Les camarades de classe de Julie ont également prévu de lui rendre hommage le 4 mai prochain, date à laquelle est prévue la rentrée scolaire si le confinement est terminé.
Une marche blanche et rouge ainsi qu’un mémorial seront organisés.Une amie de Julie a expliqué : «Le blanc pour sa bonne humeur, le rouge parce que c’était sa couleur préférée».
Toutes nos condoléances à la famille de Julie.
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