Le président de la République a pris la défense de son ex-ministre de la Santé
Agnès Buzyn, malgré les propos polémiques de cette dernière au lendemain des municipales.
Emmanuel Macron reconnait qu’Agnès Buzyn avait vu juste
Lors d’un entretien accordé cette semaine au magazine le Point, Emmanuel Macron reconnait que son ex-ministre de la Santé avait vu juste quant à la crise du coronavirus. Rappelons qu’Agnès Buzyn avait du quitter le ministère de la Santé pour se porter candidate de dernière minute à la mairie de Paris le 15 mars dernier.
Emmanuel Macron admet qu’Agnès Buzyn a « tout de suite vu le risque du coronavirus » dès le début de l’année 2020.point 111 | « On comprend que quelque chose de grave se passe en Chine, au début du mois de janvier, mais on n’en connaît pas la nature.point 220 |
Quand je dis on, je parle d’Agnès Buzyn, qui voit tout de suite le risque car elle a une vraie expertise sur le sujet », raconte Emmanuel Macron.point 126 | « La ministre de la Santé prévient que ça peut mal évoluer.point 179 | Elle dit qu’il faut faire attention.point 216 |
Elle prend donc des décisions très rapidement.point 42 | Elle commande, avec le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, du matériel à Santé publique France et elle active les agences régionales de santé.point 180 | Le dispositif sanitaire de crise s’organise et réagit comme il se doit ».point 249 |
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Toutefois, une phrase d’Agnès Buzyn fait le tour des réseaux sociaux depuis trois mois : « Le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible ».point 155 | Agnès Buzyn aurait bien prononcé cette phrase à la sortie du Conseil des ministres du 24 janvier, en ajoutant une phrase importante : « Cela peut évidemment évoluer dans les prochains jours s’il apparaissait que plus de villes sont concernées en Chine ou plus de pays, notamment de pays de l’Union européenne ».point 429 |
Le 24 janvier dernier, le coronavirus n’avait pas encore atteint l’Europe.point 76 | point 76 | 1
Emmanuel Macron ne regrette pas d’avoir choisi Olivier Véran pour la remplacer
Au 15 mars dernier, Agnès Buzyn avait quitté son ministère de la Santé pour remplacer au pied levé Benjamin Griveaux en raison de la diffusion d’une vidéo intime. Agnès Buzyn a alors été remplacée par Olivier Véran.
Emmanuel Macron explique qu’il a refusé de laisser Agnès Buzyn cumuler ses fonctions de ministre avec sa candidature à la mairie de Paris. «Impossible» dans ce contexte. Le chef de l’Etat ajoute ne «pas regretter un instant» le choix d’Olivier Véran, «une personnalité qui a une bonne connaissance du sujet, un médecin». «Ce sujet n’a donc eu aucun impact sur la gestion de crise», insiste-t-il.
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