De forts
soupçons d’infections à bord du porte-avions Charles de Gaulle avaient poussé les autorités à dépêcher une équipe de dépistage.
66 tests réalisés sur les membres de l’équipage après des suspicions
Depuis plusieurs jours, de fortes suspicions d’infections planaient sur le porte-avions français Charles de Gaulle. Une équipe de dépistage avait été envoyée sur le bateau mercredi.
« L’objectif est d’identifier le circuit de contamination et d’appuyer le protocole permettant de limiter la propagation du virus », précise le ministère. Une équipe du Service de santé des armées avait été acheminée à bord dès mercredi avec deux épidémiologistes, un expert en biosécurité et un médecin en charge des prélèvements.
Trois marins ont été évacués « à titre préventif » et transférés à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Sainte-Anne, à Toulon pour « préserver les capacités médicales » du bâtiment, ajoute le ministère. Le port du masque a été généralisé à l’ensemble de l’équipage.
50 membres de l’équipage testés positifs
Les résultats des 66 tests réalisés ont conclu à la présence de 50 cas de Covid-19 à bord du Charles de Gaulle, a indiqué le ministère dans un communiqué, 24 heures après l’annonce de cas suspects.
« Aucune aggravation de l’état de santé des marins à bord n’est constatée à l’heure actuelle », précise-t-il.
L’origine de la contamination du navire n’est pas encore connue. Le navire n’a pas été en contact avec un élément extérieur depuis le 15 mars. Le porte-avions nucléaire, qui croisait dans l’Atlantique, avait annoncé mercredi avoir décidé d’anticiper son retour en France après la découverte à son bord de cas suspects.