Nicolai Wammen, ministre des Finances
danois a annoncé, au début du mois d’avril, la mise en place de mesures pour aider les entreprises en difficulté qui font face à la crise du coronavirus. Les montants se chiffrent à environ 400 milliards de couronnes danoises en tout. Soit plus de 53 milliards d’euros.
Pas d’aides d’Etat pour les entreprises basées dans les paradis fiscaux
Le Danemark a déclaré que les entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires, rachètent leurs propres actions ou sont enregistrées dans des paradis fiscaux ne pourront pas bénéficier de l’argent des contribuables pour lutter contre les risques financiers liés à la pandémie de coronavirus.
Les dividendes sont des paiements effectués par des sociétés cotées en bourse à leurs investisseurs.
Les rachats d’actions consistent pour les entreprises à acheter des actions en leur nom propre, ce qui est souvent considéré comme une tentative d’augmenter la valeur des actions d’une société, mais cela détourne également des fonds qui auraient pu être réinvestis dans l’entreprise et réduit la quantité de liquidités dont elles disposent pour faire face aux périodes difficiles.Samedi, le ministre danois des finances a prolongé son programme d’aide eux entreprises jusqu’en juillet, mais a souligné que les entreprises basées dans les paradis fiscaux ne seraient plus couvertes.
L’UE permet de couper les aides aux entreprises basées dans les paradis fiscaux
Le ministère des finances du pays a déclaré que les entreprises cherchant à réclamer ces fonds « doivent payer l’impôt auquel elles sont assujetties en vertu des accords internationaux et des règles nationales ».
« Les entreprises basées sur des paradis fiscaux conformément aux lignes directrices de l’Union Européenne ne peuvent recevoir de compensation, dans la mesure où il est possible de leur couper les vivres en vertu du droit communautaire et de toute autre obligation internationale », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le pays commence d’ailleurs à lever petit à petit les mesures de confinement pour relancer son économie.