Installée à Cran-Gevrier, près d’Annecy en Haute-Savoie, Amélie Barezzani, est une ancienne couturière, originaire de Lombardie, la région d’Italie la plus touchée par le Covid-19.
En fabriquant des masques, elle veut aider à sauver des vies.
Une ancienne couturière de presque 101 ans
Amélie Barezzani, aura 101 ans en mai prochain. Ancienne couturière, elle s’est lancée dans la réalisation de 200 masques en tissu pour la Croix-Rouge, en pleine pandémie de coronavirus :
« Je veux rendre service. J’ai toujours eu l’habitude de travailler, alors je continue. Je suis contente de me rendre utile en fabriquant ces masques. J’ai toujours eu du courage et surtout du moral », explique-t-elle dans les colonnes du Parisien.
Amélie Barezzani réside chez son fils de 74 ans, Jean, à Cran-Gevrier, près d’Annecy, où elle a installé son atelier de couture dans un coin du salon, et fabrique des masques à la pelle, aidée de sa belle-fille, Paulette.
Celle-ci n’en revient pas de l’énergie de sa belle-mère : « Elle est extraordinaire, géniale.Même à 100 ans, c’est elle qui me pousse.
Dès le matin, elle me dit : « Allez ! Aujourd’hui, on travaille, allez ! Aujourd’hui on va coudre ! » ».Une ancienne couturière qui veut rester occuper pendant le confinement
Pour Amélie, fabriquer ces masques en tissu, c’est faire preuve de générosité, mais aussi trouver une occupation pendant le confinement.
« Tant que j’aurai les yeux ouverts, je continuerai à travailler.
A 100 ans, j’ai encore toute ma tête et mes jambes. Et je veux vivre encore longtemps. Actuellement, avec le confinement, je me sens un peu prisonnière », confie-t-elle au quotidien.Après avoir livré la Croix-Rouge, elle s’apprête à se lancer dans la fabrication de masques en tissu pour protéger la population locale, à la demande de la mairie d’Annecy.