La start-up StaffMe publie une étude qui révèle que 22% des patrons envisageraient d’effectuer des licenciements dans les mois à venir.
Une réduction, qui représenterait 20% des effectifs, serait une conséquence direct de la crise sanitaire que traverse actuellement le pays.
Jusqu’à 20% d’effectifs en moins
Et si la deuxième vague de la crise du covid-19 était économique. À l’instar de Uber qui vient de licencier 3500 employés aux USA par visioconférence, va-t-on connaître une vague de licenciement en France? C’est en tout cas ce que prévoit une étude réalisée par la start-up StaffMe.
L’étude publiée dans Le Parisien montre que 22% des chefs d’entreprise sondés prévoient des licenciements dans les prochains mois. L’article indique également que ces coupes pourraient concerner 20% des effectifs.
De son côté le Ministère du travail indique que, pour l’instant, ces réductions d’effectifs sont surtout liés à des non-renouvellement de CDD et à une légère hausse des licenciements en CDI.
« Si les réductions d’effectifs restent limitées, elles augmentent toutefois légèrement par rapport à mars, et passent davantage par le non-renouvellement de CDD, mais aussi par une hausse des licenciements de CDI ou des ruptures conventionnelles » a indiqué le Ministère du Travail dans une étude publiée mercredi 20 mai.
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Selon la Banque de France, depuis le début du confinement, l’économie française a perdu six points de croissance. La Commission européenne prévoir quant à elle une chute de 8,2% du PIB en 2020.
Une multitude de secteurs touchés
Un grand nombre de secteurs de l’économie sont touchés de plein fouet par la crise du coronavirus. Selon l’enquête de StaffMe, les secteurs les plus touchés seront la restauration, l’hôtellerie, le tourisme, le marketing-communication, la logistique, la distribution et les commerces alimentaires. Toujours selon l’étude, on devrait voir émerger les premiers plans sociaux dès septembre 2020.
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