Un vaccin développé par des chercheurs d’Oxford et le géant pharmaceutique AstraZeneca a été testé avec succès sur des primates.
Des tests sur humains à grande échelle sont déjà planifiés. Si ils s’avèrent concluants, le vaccin pourrait être disponible dès le mois de septembre.
Des tests du vaccins sur des macaques concluants
Lors d’un test réalisé sur des macaques aux États-Unis, le vaccin développé par l’université d’Oxford, a eu des résultats très encourageants.
Un groupe de 6 primates a été vacciné puis exposé à « d’énormes » doses du virus Covid-19.
Aucun des macaques n’a été infecté. Un autre groupe testé en parallèle sans vaccin a quant à lui été « terrassé » par le virus.Essais planifiés sur 6000 personnes
Maintenant cette étape passé avec succès, l’université d’Oxford a indiqué qu’elle souhaitait planifier des tests humain d’ici la fin du mois de mai. Selon The New York Times, le test concernerait pas moins de 6000 personnes.
Un chiffre impressionnant quand on le compare avec les principaux projets concurrents comme celui de Sinovac Biotech. Le projet chinois a lui aussi été testé avec succès chez les primates mais sa phase de test humain ne concerne que 144 personnes. Le projet allemand de BioNTech va quand à lui être testé sur 200 volontaires.
Des vaccins disponibles dès septembre?
L’accord entre le groupe pharmaceutique AstraZeneca et l’université d’Oxford serait « non lucratif » mais il replacerait de fait le groupe pharmaceutique en position de force mondialement. Actuellement, le groupe est le dixième plus gros laboratoire au monde.
«Nous nous félicitons vivement de cet accord noué entre AstraZeneca et l’université d’Oxford. Le vaccin d’Oxford est l’un des plus avancés au monde. Associer le meilleur de la science britannique et le meilleur des laboratoires du pays, c’est se donner toutes les chances de porter un coup décisif au virus» s’est félicité Matt Hancock, le secrétaire d’État à la Santé au Royaume-Unis.
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Scientists at Oxford University are sprinting ahead with trials for their coronavirus vaccine, which has now shown a promising result in monkeys https://t.co/DwudsymWIA
— The New York Times (@nytimes) April 27, 2020
Dans le New York Time on affirme que si le test est sûr et les résultats des tests humains concluants, les premiers vaccins pourraient être disponible dès le mois de septembre.
Le temps de préparation serait considérablement réduit car l’université d’Oxford avait déjà travaillé l’année dernière sur une autre forme du coronavirus qui s’est révélé inoffensif pour l’homme.
En plus de cet avantage, les autorités anglaises feraient tout pour accélérer les autorisations administratives.
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