Jean-Guy Talamoni était invité sur Europe 1 ce mardi 31 mars.
Il a expliqué que la situation était préoccupante en Corse à cause du Covid-19. L’homme politique en a profité pour tacler le gouvernement d’avoir maintenu le premier tour des élections municipales, dimanche 15 mars.
Jean-Guy Talamoni dénonce le maintien des élections municipales
Le président de l’Assemblée de Corse estime que ces élections municipales ont été la cause de décès.
Selon lui, le gouvernement a été mal conseillé par les scientifiques.Il a déclaré : «Des scientifiques qui conseillent le président de la République ont dit il y a quelques jours que l’on pouvait aller voter au premier tour des élections (municipales) sans danger.
Ensuite, nous avons vu ce qu’il en a été : il y a des morts qui sont dus directement à ce premier tour des élections».Jean-Guy Talamoni indique qu’en Corse, «il y a eu un mort qui semble directement lié aux opérations électorales».
Le maintien du premier tour des élections municipales fait sacrément polémique. D’ailleurs, plusieurs personnalités politiques des Républicains du 15e et 16e arrondissements de Marseille ont porté plainte dimanche 29 mars contre Édouard Philippe et Christophe Castaner.
Cependant, le chef de l’État a pu compter sur le soutien de François Bayrou qui la défendu dans Le Figaro, ce lundi 30 mars. Il a expliqué que tout comme Emmanuel Macron, il souhaitait reporter les élections municipales mais que ce sont les partis politique de l’opposition qui ont fait pression pour qu’elles aient lieues.
Jean-Guy Talamoni alerte sur la situation de la Corse
Le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a dénoncé le maintien des élections municipales mais il tient surtout à alerter sur la situation préoccupante de la Corse face à l’épidémie de coronavirus. Il indique que l’Île de beauté est «en première ligne» à cause de sa proximité avec l’Italie.
L’homme politique corse souhaite la «généralisation des tests» du coronavirus et que les traitements à la chloroquine soient employés plus largement.
Il indique sur Europe 1 que le traitement du professeur Raoult devrait «être prescrit de façon plus large que ce qu’a décidé ces derniers jours le gouvernement». Ainsi même les «médecins non-hospitaliers» pourraient donner le remède aux patients infectés du coronavirus. Selon Jean-Guy Talamoni, ces demandes font actuellement l’objet d’un consensus politique et médical en Corse.
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