Didier Raoult a publié les résultats de sa deuxième étude sur l’effet de l’hydroxychloroquine et l’azithromycine sur 80 patients.
Une diminution de la charge virale constatée
Le directeur de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, Didier Raoult, apporte de nouveaux arguments pour soutenir les effets bénéfiques de l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine (un antibiotique). Une nouvelle étude a été menée par ses équipes sur 80 patients atteints du Covid-19.
Sur 80 patients, 65 sont sortis de l’IHU sans aggravation.point 61 | 12 ont dû passer à une thérapie à l’oxygène mais on été guéris par la suite.point 136 | Seulement trois patients ont dû aller en soins intensifs pour un seul décès.point 203 |
Il s’agit d’un patient de 86 ans.point 39 | Les deux autres patients ont ensuite guéris.point 78 | Le traitement du docteur Raoult montre donc un taux de mortalité de 1,2% (1 mort sur 80).point 152 | Enfin, après 8 jours sur 10, 93% des 80 patients étaient testés négatif au coronavirus SARS-CoV-2.point 239 | 1
Les résultats ont montré une baisse significative de la charge virale ce qui prouve selon le Professeur Raoult « l’efficacité de [son] protocole ».
Nouveaux résultats de l’IHU Méditerranée Infection : 80 patients traités par une association hydroxychloroquine/azithromycine.https://t.co/31ZO4OPyRv
ADVERTISEMENT — Didier Raoult (@raoult_didier) March 27, 2020
Toujours des faiblesses « méthodologiques » selon les scientifiques
Malgré ces résultats encourageants, la communauté scientifique se montre toujours dubitative.
Les raisons de cette inquiétude sont compréhensible car les test effectués par le Docteur Raoult ne respectent pas les protocoles standards pour valider ou invalider un traitement. En effet, il n’y a pas de groupe de contrôle dans ces études et les patients ne sont pas tirer au sort.
Lorsque que l’on effectue un test clinique, il est nécessaire de constituer deux groupes. Un groupe qui reçoit le traitement et un groupe qui reçoit un placebo (un faux médicament sans substance active) afin de pouvoir mesurer l’efficacité du traitement. Les médecin ainsi que les patients ne doivent pas savoir qui a reçu le véritable traitement.
Un autre point de discorde est le nombre de patients testés qui est trop peu important pour obtenir des résultats fiables. Il faudra donc attendre les résultats des autres études en cours, dont l’essai clinique européen Discovery, pour connaître l’efficacité réel du traitement à l’hydroxychloroquine.
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