Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les couturières professionnelles travaillent à titre bénévole sur la
fabrication de masques qui manquent cruellement aux hôpitaux. Aujourd’hui, elles ont décidé de lancer un appel au gouvernement pour que leur travail soit rémunéré.
Pour se faire entendre, elles ont donc lancé le collectif «Bas les masques» dont le slogan est : «Tout travail mérite salaire. Les couturières ne se laisseront pas faire».
Les couturières lancent le collectif « Bas les masques »
Dans un communiqué, le collectif «Bas les masques» indique non seulement que les couturières ne sont pas payées pour leur travail mais elles doivent aussi payer de leur poche le matériel qui sert à la
vonjour.point 8 | fr/covid-19-comment-fabriquer-son-propre-masque-de-protection-a-la-maison-sans-machine-a-coudre/">fabrication des masques
et des blouses.point 142 | «Alors que nous sommes nombreux(ses) à être sans travail, souvent sans aides ou revenus, nous avons passé des centaines d’heures à travailler gratuitement en puisant dans nos stocks ou achetant de la matière première à nos frais afin de répondre aux appels d’aides des centres de soins et des soignants» est-il précisé dans le communiqué.point 443 | 1Ces couturières ont commencé la fabrication des masques par solidarité avec les personnels soignants situés en première ligne de cette épidémie. Cependant, «aujourd’hui, le mouvement a dépassé de loin le bénévolat. Il est en train de remplacer une industrie qui devrait être prise en charge par le gouvernement» a déclaré Jackie Tadeoni, costumière free-lance à Paris, à 20 minutes.
Les couturières se mobilisent et lancent une pétition
Le collectif «Bas les masques» souhaite interpeller le gouvernement sur ces travaux bénévoles. Il demande un meilleur encadrement, notamment en donnant des moyens, en remboursant les frais engagés pour le matériel et en payant les heures travaillées. Le collectif a également lancé une pétition sur la plateforme Change.org.
Si au début de la crise sanitaire, ces couturières ont accepté de travailler bénévolement, elles demandent aujourd’hui à ce que leur travail soit valorisé et qu’elles ne se sentent pas exploitées par le gouvernement.
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