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personnel soignant des hôpitaux ne se sent pas en sécurité, et avec raison. En effet, les syndicats ont constaté une augmentation des agressions près des hôpitaux.
Les soignants sont escortés pour leur sécurité
Pour assurer leur sécurité, les soignants de l’hôpital Lariboisière à Paris peuvent être escortés par des agents de sécurité jusqu’à l’entrée des stations de métro Gare du Nord et Barbès, entre 18h et 22h.
La distance à parcourir n’est que de 300 mètres.
Mais c’est suffisant pour que les médecins, infirmiers et autres personnels soignants soient régulièrement agressés par des toxicomanes, explique Christian Le Bivic du syndicat CFDT à Franceinfo.La plupart du temps, il s’agit d’agressions verbales. Mais les agressions deviennent parfois physiques. Une soignante s’est notamment fait «arracher son sac à dos».
Une mesure qui devrait durer jusqu’à la fin du confinement
Selon Franceinfo, L’AP-HP explique que les effectifs de police ont été renforcés autour de l’hôpital et que cette mesure s’y ajoute. Un des agents de sécurité engagés par l’hôpital est fier de contribuer à la lutte contre le coronavirus. «Pour nous, ça fait plaisir de contribuer à aider les autres pendant qu’ils travaillent à aider les plus malades.»
Les soignants devraient se faire accompagner ainsi qu’à la fin du confinement. Le personnel de l’hôpital est rassuré d’avoir plus de sécurité.
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