Emmanuel Macron a donné ce lundi ses réponses aux propositions, de la Convention pour le climat. Il a annoncé qu’il retenait la totalité des propositions « à l’exception de trois d’entre elles ».
Macron se dit prêt pour un référendum modifiant l’article 1 de la Constitution
Emmanuel Macron a annoncé ce lundi 29 juin être favorable à un référendum, en réponse aux propositions de la convention citoyenne pour le climat.point 399 |
En effet, le président de la République s’est dit favorable à la réécriture de l’article 1 de la Constitution française pour y introduire les notions de biodiversité, d’environnement et de lutte contre le changement climatique.point 208 |
Il s’est d’ailleurs engagé à proposer cette révision à l’Assemblée nationale et au Sénat avant d’être proposé au référendum, « si celui-ci est constitutionnellement possible ».point 175 | 1
Les 150 citoyens tirés au sort proposent d’ajouter cette phrase à l’article 1 : « La République garantit la préservation de la biodiversité, de l’environnement et lutte contre le dérèglement climatique. »
Macron refuse de faire prévaloir les droits de la nature sur les droits de l’homme
Pour autant, Emmanuel Macron a rejeté la proposition de récrire le préambule de la Constitution en plaçant l’environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales.point 328 |
La mention proposait était : “La conciliation des droits, libertés et principes qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l’environnement, patrimoine commun de l’humanité”.point 178 | 1
Pour Emmanuel Macron, cette mesure “menace de placer au-dessus le droit de la nature” et est “contraire à l’esprit de nos valeurs”.
Emmanuel Macron a également écarté la proposition voulant introduire la notion de «crime écocide», le renvoyant au droit international, le chef de l’État a déclaré qu’il allait recourir à des experts juridiques sur la possibilité de créer une telle infraction criminelle.
«Par ailleurs, nous étudierons avec vous et l’appui de juristes comment ce principe peut entrer dans le droit français dans le respect de nos principes fondamentaux. Et nous verrons alors ensemble les suites à donner», ajoute-t-il.
À lire aussi :
Trump aurait déclaré à son ancien conseiller que tout ce que Macron touche « devient de la merde »