Pendant le confinement les français auraient moins bu d’alcool, moins fumé et mangé moins gras.
Pourtant, un tiers des français affirment avoir pris du poids.
Confinement : Moins d’alcool, moins de tabac, moins de gras
À contre courant des idées que l’on a pu se faire sur la vie pendant le confinement en France, les « mauvaises pratiques » en matière de santé n’ont pas été favorisées. Selon un sondage Odoxa, publié ce lundi 8 juin, les français ont « été moins nombreux à boire, à manger gras, sucré et salé et même moins nombreux à fumer » et la pratique d’activités sportives est restée stable.
Le sondage établi en partenariat avec Le Figaro et Franceinfo lie la mise entre parenthèses de la vie sociale et l’amélioration des habitudes en matière de santé. « Un facteur explicatif commun à toutes ces améliorations se dégage : tous ces comportements ont une dimension sociale. On boit davantage, fume davantage, mange davantage (chips, coca, etc.) lorsque l’on est en société », soulignent les promoteurs du sondage.
La part des français disant boire de l’alcool de façon régulière ou occasionnelle a baissé de 57 % de consommateurs avant le confinement à 51 % après. Même chose pour ceux consommant des produits gras (-3 points) ou salés (-5 points). Aussi, les fumeurs réguliers ou occasionnels sont passés de 27 % à 23 %, relève le sondage évaluant l’impact du Covid-19 sur la prévention santé en Europe.
Un tiers des français auraient pris environ 3 kg pendant le confinement
Pourtant, un tiers des français affirment avoir pris environ 3 kg pendant le confinement. 35 % des français déclarent avoir pris du poids, environ 3,2 kg. Un français sur cinq aurait même pris plus de 5 kg ! En revanche, ils sont 19 % a avoir perdu du poids pendant cette période.
Cette période inédite n’a toutefois pas aidé à réduire la consommation de cannabis ou de médicaments potentiellement dangereux comme les anxiolytiques. Le sondage met même en évidence que « la part des personnes en prenant de façon régulière est passée de 4 % à 6 % avec, potentiellement, une augmentation des doses prises ».
Ce sondage a été réalisé par Odoxa et la FG2A sur un échantillon de 1000 français avant et après le confinement.
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