Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé que les mesures de restrictions de déplacement pour limiter la diffusion du nouveau coronavirus Covid-19 devraient durer encore « quelques semaines.
» Il a aussi prévenu d’un durcissement des règles pour que les Français respectent ce confinement.
L’application de navigation par
fr/google-maps-un-artiste-berlinois-a-cree-un-embouteillage-virtuel-en-se-promenant-avec-99-telephones/">GPS, Waze, filiale de Google, est dite participative et permet de signaler les contrôles de police et les radars.
Waze permet en effet à ses utilisateurs de signaler la présence des forces de l’ordre à une position précise, afin de permettre aux autres de les éviter facilement. Si cette pratique est à la limite de la légalité, elle l’est d’autant plus en cette période de confinement.
Au début de la mise en place du confinement, des petits malins usaient de cette fonction pour échapper, aussi bien en voiture qu’à pied, aux contrôles des policiers et par conséquent à l’amende de 135 euros en cas de non-respect des consignes. Face à ce constat, Waze a pris la décision de désactiver cette fonction pour la durée du confinement.
En réalité le bouton est toujours visible à l’écran, mais le signalement n’est pas pris en compte et les alertes ne s’affichent plus sur l’itinéraire.
La fonction de signalement des forces de l’ordre devrait disparaître totalement au cours de cette année, comme le précise Futura Sciences, puisqu’un amendement doit rentrer en vigueur pour interdire ce type de fonction.
Waze affiche à l’ouverture de l’application un message sur le confinement général. « Ne conduisez qu’en cas de nécessité absolue. Dans ce cas, emportez votre attestation de déplacement dérogatoire », peut-on lire.
#Waze ne vous interdira pas de conduire durant le #confinement, mais il vous affichera désormais un message d’alerte, à vous de prendre vos responsabilités #Covid19 pic.twitter.com/1III5kuqvL
— Communauté Waze France (@WazeFrance) March 19, 2020
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Rappelons que pour toute sortie, en voiture ou à pied, il faut se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire, et avoir une bonne raison de sortir, sous peine d’écoper d’une amende fixée à 135 euros, pouvant monter jusqu’à 1 500 euros en cas de récidive.