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Claude Guéant à son tour inculpé pour « association de malfaiteurs »


Dans le cadre de  l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

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Claude Guéant mis en examen pour « association de malfaiteurs »

L’ancien ministre français de l’intérieur Claude Gueánt a été mis en examen pour « association de malfaiteurs » en vue de commettre un crime dans le cadre de l’enquête sur le financement présumé en Libye de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien président Nicolas Sarkozy, dont il était le bras droit.

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Le parquet financier national a expliqué que cette nouvelle accusation s’ajoute à celles qui ont déjà été portées contre lui.point 119 | Cette nouvelle accusation est également plus lourde de sens dans son intitulé, est aussi plus facile à poursuivre jusqu’à un éventuel procès pour les juges, puisqu’elle n’exige d’eux que la démonstration d’« actes préparatoires » au « pacte de corruption » qu’ils tentent de démontrer depuis 2013.point 409 | 1

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Claude Guéant, qui a été interrogé mercredi, est donc accusé dans cette enquête des mêmes crimes que ceux dont Sarkozy est accusé.

Secrétaire général du Palais de l’Elysée de 2007 à 2011 et ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer de 2011 à 2012, il a été précédemment inculpé dans plusieurs affaires de corruption, de blanchiment d’argent, de fraude fiscale et de financement illégal. Il a également été condamné à un an de prison pour détournement de fonds publics.

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Les magistrats ont estimé que l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a secrètement versé jusqu’à 50 millions d’euros pour financer la campagne de Sarkozy.

Claude Guéant s’est rendu en Libye plusieurs fois

En tant que directeur de campagne en 2007, M. Guéant s’était rendu plusieurs fois en Libye au cours des deux années précédentes pour rencontrer les dirigeants du régime Kadhafi et négocier des contrats commerciaux, allégations que l’ancien ministre rejette.

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Témoignages de dignitaires libyens, notes des services secrets de Tripoli, accusations d’un intermédiaire… En sept ans de travail, les magistrats ont recueilli une somme d’indices inquiétants qui ont donné corps à la thèse selon laquelle la campagne de Nicolas Sarkozy aurait été financée par le régime de Mouammar Kadhafi.

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Sarkozy a reçu sa quatrième inculpation en octobre pour avoir prétendument reçu des fonds du régime de Mouammar Kadhafi, comme il avait été accusé en mars 2018 de de « corruption », a ainsi été mis en examen de ce chef en octobre pour « avoir laissé » en conscience ses lieutenants, Claude Guéant et Brice Hortefeux, s’impliquer dans le pacte corruptif soupçonné avec le régime de Mouammar Kadhafi à partir de 2005.

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L’ancien président est actuellement jugé pour corruption et trafic d’influence pour avoir tenté d’obtenir, en échange d’une faveur, des rapports confidentiels d’un magistrat dans l’affaire dite de « l’écoute ».

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Entre mars et avril de l’année prochaine, il sera de nouveau sur le banc des accusés pour avoir prétendument financé illégalement sa campagne présidentielle de 2012, au cours de laquelle il a été battu par le socialiste François Hollande.

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