Christophe Dominici est décédé ce mardi 24 novembre à l’âge de 48 ans au parc de Saint-Cloud.
L’ancien rugbyman n’a jamais caché avoir fait face à des épisodes dépressifs au cours de sa vie, comme en 2000 ou il avait d’ailleurs dû être hospitalisé.
Christophe Dominici était-il retombé dans une dépression ?
Ce mardi 24 novembre, l’ancien joueur du XV de France, Christophe Dominici, est décédé à l’âge de 48 ans. L’ex-rugbyman a été vu par un témoin se jeter d’un bâtiment désaffecté situé dans le parc de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, a déclaré l’AFP.
Depuis, tout le monde s’interroge sur ce qu’il a poussé à un tel acte.
Plusieurs de ses proches ont révélé qu’il n’allait pas très bien ces derniers temps.L’ancien joueur du Stade Français était-il à nouveau en dépression ? En octobre 2000, Christophe Dominici avait été hospitalisé suite à une dépression nerveuse alors qu’il connaissait de nombreux succès dans sa carrière professionnelle.
L’ancien rugbyman s’était confié sur cet épisode de sa vie dans sa biographie Bleu à l’âme parue en 2007.
Il raconte notamment qu’il a sombré après que sa femme l’ai quitté en 2000 : « J’étais vraiment au plus mal.Je n’ai pas dormi pendant vingt-quatre jours, j’ai perdu 8 kilos, je pleurais en me levant, en prenant ma douche, en mangeant.
Tout était une souffrance », avait-il confié à Gala en 2007.
Christophe Dominici « avait des gros soucis dans sa tête »
Suite à l’annonce du décès de Christophe Dominici, de nombreuses personnalités ont tenu à lui rendre hommage comme Bernard Laporte ou encore Vincent Moscato.
Ce dernier confié que l’ancien rugbyman « avait des gros soucis dans sa tête mais comme beaucoup de joueurs.
Quand ils arrêtent, ils ont parfois des soucis ». Meriem Salmi, psychologue de nombreux joueurs, avait d’ailleurs déploré auprès du site rugbyrama le manque d’encadrement psychologique des sportifs.« Il existe pas mal de sportifs dont des rugbymen qui ont témoigné de leur dépression.
On peut citer Christophe Dominici et Raphaël Poulain et Mathieu Bastareaud », avait-elle déclaré en 2016, avant d’ajouter : « Ils se sont livrés courageusement.Malgré tous ces témoignages, il reste surprenant que l’on ne veille pas davantage à l’encadrement psychologique de ces sportifs« .
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