Le maire de Nice et son épouse avaient annoncé le 16 mars dernier qu’ils étaient touchés par le
coronavirus. Deux semaines plus tard, le couple est sorti d’affaire même si ils ont beaucoup souffert…
Christian Estrosi, guéri du coronavirus, revient sur sa terrible expérience
La maire de Nice avait dans un premier dit qu’il se sentait très bien: « Je n’ai ni fièvre, ni symptômes particuliers, si ce n’est une très légère toux épisodique. »
Christian Estrosi, en tant qu’élu, ne voulait pas se montrer alarmiste et il évoquait devant les cameras en visioconférence « de simples courbatures, de la fièvre, de petites céphalées« .
Cependant, la réalité était bien différente, et le maire de Nice, maintenant sorti d’affaire, a voulu témoigner de sa terrible expérience…
« J’ai été cassé, à plat, en mille morceaux… »
Dans une interview parue dans le Figaro ce 31 mars, Christian Estrosi a confié: « Cette maladie, c’est un poison ! J’ai été cassé, à plat, en mille morceaux. Toute la journée, vous passez d’une sensation à une autre.
Pendant plusieurs heures, vous avez des courbatures partout, dans le dos, dans le ventre, la nuque. Ensuite, ça passe et d’un coup vous avez de la fièvre. Quand elle passe, vous vous mettez à tousser à ne plus arriver à respirer entre deux quintes ni à reprendre votre souffle.
Ensuite, vous n’arrivez plus à marcher. Vous êtes à plat totalement… »
En plus de son expérience personnelle qui a été terrible et le fait que les trois quarts de son cabinet et toute la hiérarchie administrative de la collectivité dont il a la charge ont été contaminés, le maire de Nice a tenu a rappeler l’importance du confinement: « Il faut prendre toutes les précautions.
Le geste de chacun est une barrière, un geste qui peut permettre de se sauver soi-même et sauver énormément de gens. J’appelle chacun à prendre toutes les mesures et à respecter le confinement. Chez soi comme dans l’espace public tout doit être nettoyé et désinfecté.
Le mal est partout. Je ne cesse de le répéter ».
Inutile de vous le rappeler, mais on le fait quand même: RESTEZ CHEZ VOUS !
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