Pendant l’été 2019, une bactérie responsable de la brucellose s’était échappée d’une usine pharmaceutique à Lanzhou, en
Chine. Pendant un an, les autorités sont parvenues à minimiser le nombre de contaminations humaines. Aujourd’hui, plus de 3000 personnes ont été recensées comme contaminées.
Chine : fuite d’une bactérie d’un labo
Mais un an après l’incident, le nombre de personnes infectées dépasse en fait largement les chiffres et prévisions officielles.
En juillet 2019, on apprenait qu’une société biopharmarceutique basée à Lanzhou et produisant des vaccins vétérinaires, avait utilisé des désinfectants périmés pour la production de vaccins contre la brucellose.
Ainsi, les vapeurs résiduelles rejetées dans l’atmosphère n’ont bénéficié que d’une stérilisation incomplète.
Les premiers cas d’infections de brucellose ensuite été détecté en novembre 2019, parmi le personnel d’un institut de recherche situé non loin de l’usine.
Les autorités avaient tenté de rassurer à l’époque : « L’aérosol formé par les gaz résiduels contenant des bactéries ne peut voyager dans l’air que sur une distance limitée, et la dose est également faible. Il n’y aura pas un grand nombre de personnes contaminées ».
Plus de 3000 personnes atteintes de brucellose
Aujourd’hui, ce sont bien 3 245 personnes au total qui ont été contaminées, bien plus que les prévisions.
La brucellose est une maladie animale transmissible à l’homme (notamment par les produits laitiers), due à une bactérie et vieille comme le monde. Chez l’Homme, elle peut provoquer de fortes fièvres, des courbatures, des éruptions cutanées et des douleurs musculaires. Elle est surtout présente en Chine mais a bien reculé depuis la création d’un vaccin.
En France, on connait des cas de brucellose chez des bouquetins dans le massif de Bargy (Haute-Savoie), qui ont été isolés.
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