Kristin Canning, a écrit un article pour « Women’s Health » sur la façon dont la quarantaine causée par la pandémie de coronavirus, l’a aidée à s’éloigner complètement de la norme « l’idéal c’est d’être sans
poil« .
Les femmes et les poils
L’un des nombreux effets pervers de notre société sur les femmes sont les canons de beauté inaccessibles qu’elles sont obligées de respecter.
Les femmes sont censées être minces, grandes et bien plus encore pour être considérées comme désirables.L’une de ces normes corporelles est d’avoir un corps sans poils.
Même si le corps humain à l’état naturel a des poils partout, les femmes sont censées se débarrasser de leurs poils pour ne pas être considérées comme laides, sales et non hygiéniques.Comme c’est le cas pour toutes les autres normes corporelles, la condition des jeunes filles qui pensent que leurs poils sont mauvais commence très tôt. Dès l’âge de 10 ans, les filles qui ont des poils sur les bras et les jambes sont malmenées et ridiculisées.
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I don’t really have interest in using my time, energy, or money to do that anymore, so I stopped! ☺️ I wrote about the experience for @womenshealthmag and people had a lot of fEeLiNgS about it.
? Look, what you do with your body hair is absolutely a personal choice.I used to religiously remove all of mine and I might do so again some day.
But know that body hair is not unhygienic ?, its presence is not inherently masculine, and our collective shame around female body hair is rooted in misogyny, capitalism, and racism (Google “Mona Chalabi Guardian female facial hair” and read her excellent piece on this).All this is to say that if you have hair like me, it’s completely normal, and if you don’t want to rip, cut, pluck, laser, or chemically burn it off anymore, I think that’s very rad and sexy.
And so will plenty of other people. As you can see here, I am very hairy and still very hot.? If you wanna read more of my thoughts on living (and dating) as a hairy woman who doesn’t shave, you can find the story at the link in my bio.
? And yes, I know I look like young Johnny Depp. And I fully take that as a compliment. ?? Just one more friendly reminder: You can apply this unapologetic mindset to anything about yourself that you’ve ever thought was unattractive.If you can internalize misogyny, you can internalize that you’re hella cute exactly as you are.
And people fuckin’ LOVE that energy ? #okthanksforcomingtomytedtalk #bodyhair #femalebodyhairofinstagram #armpithaironpoint #hairywomenappreciation
Accepter ses poils pour mieux accepter son corps ?
Cependant, de nombreuses femmes et filles sont capables de comprendre ce qui se cache derrière l’imposition de ces normes corporelles et standards de beauté. C’est le cas de Kristen Canning :
« J’ai toujours été gêné par la pilosité de mon corps. Je ne sais pas exactement ce qui l’a déclenchée, mais je me souviens de tonnes de fois où ma peur des poils a été renforcée […] ».
« J’ai compris que les poils sur le corps étaient mauvais, et qu’il était absolument nécessaire de s’en débarrasser, même si c’était douloureux et pénible. »
Le confinement a été une période d’illumination pour Kristen :
« Au début, j’ai arrêté de me raser parce que… à quoi bon ? ! Je ne voyais personne, et de toute façon, je l’avais toujours fait pour les autres. De plus, suivre une routine d’épilation au milieu d’une crise mondiale me semblait épuisant et insignifiant. C’était comme si j’avais la possibilité de laisser les poils de mon corps faire leur travail« .
Le fait de réaliser que vous ne détestez plus votre corps (enfin, du moins complètement) parce que la société vous l’a demandé, est un sentiment merveilleux et libérateur.
» Ce que cela dit de moi : Que je suis à l’aise avec mon corps exactement comme il existe naturellement. Je suis fière de la façon dont une chose dont j’avais si profondément honte et dont j’étais gênée est devenue quelque chose que je célèbre », conclu Kris Canning.
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