Les couples qui ont des habitudes de consommation d’alcool similaires ont plus de chances de rester unis, a révélé une étude portant sur plus de 40 000 couples.
Les chercheurs ont déclaré que cela pourrait être dû à un gène qui influence de manière significative la consommation d’alcool et son impact sur nous.
Les gros buveurs sont plus susceptibles d’unir avec ceux qui boivent régulièrement de l’alcool, tandis que les buveurs légers sont attirés par ceux qui ont des habitudes similaires.
Toutes les personnes dans ces couples se sont avérées plus susceptibles de partager une certaine variante d’un gène liée à une consommation légère ou forte d’alcool.
Des scientifiques de l’Université de Bristol ont analysé les données génétiques de plus de 40 000 couples dans la biobanque britannique. Ils ont observé la consommation d’alcool déclarée par chaque personne et l’ont comparé à des individus porteurs d’une variante du gène appelée ADH1B.
Une autre variante du gène est également liée au fait que les boissons alcoolisées entraînent des effets secondaires graves chez certains personnes, les plus gros buveurs ayant moins tendance à avoir la gueule de bois.
Laurence Howe, étudiante au doctorat à l’Université de Bristol, a confié au ‘New Scientist’ que les études sur le lien entre le choix du partenaire et la consommation d’alcool reposaient sur des données autodéclarées.
«Nous voulions démêler les possibilités en utilisant une approche génétique.
«Cela suggère que la consommation d’alcool influence directement le choix du partenaire, ce qui ajoute aux preuves de plus en plus évidentes que les humains sont plus susceptibles de choisir un partenaire similaire.»
Les résultats de l’étude affirment également que la consommation d’alcool d’un partenaire peut avoir un effet sur la quantité de boisson que l’autre personne consomme.
Les chercheurs ont constaté que toute unité supplémentaire consommée par un partenaire chaque semaine correspondait à une augmentation de 0,26% de la consommation d’alcool de leur femme ou de leur mari.
Même si le lien est intéressant, les experts ont souligné que ces variantes de ADH1B étaient également liées à d’autres facteurs susceptibles d’influencer notre choix lorsque nous recherchons un partenaire.
Cela inclut la variante de consommation d’alcool plus élevé qui est liée à des origines plus pauvres.
Pour en savoir plus, les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue bioRxiv.
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