Le président philippin, Rodrigo Duterte, est connu pour ne pas faire dans la langue de bois.
En raison de sa « capacité » à agir davantage comme un être humain ordinaire que comme un politicien, il a fait très souvent les manchettes internationales.
Bien qu’il soit aimé par la majorité de son peuple, il a récemment déclenché un scandale à l’échelle nationale après avoir dit de Dieu qu’il était « stupide » dans son pays à prédominance catholique. Il a également promis de démissionner si quelqu’un pouvait prouver que Dieu existe vraiment.
Le président Duterte entretient avec l’église une relation épineuse qui le conduit à remettre en question certaines des croyances les plus fondamentales, telles que le concept du péché originel par exemple.
«Où est la logique de Dieu ici?» A demandé Rodrigo dans son discours d’ouverture lors de l’événement sur la science et la technologie. Il a également promis de démissionner si même «un seul témoin» pouvait prouver qu’il était «capable de parler et de voir Dieu».
En dépit de ces mots, cependant, l’homme de 73 ans suggère de croire qu’il doit exister un être suprême qui maintienne l’univers en place.
Après son discours controversé, il a reçu une réaction critique de la part de certains de ses alliés politiques qui ont tenu tête à ses propos. Un évêque catholique l’a même qualifié de «psychopathe» après que le président ait qualifié Dieu de «stupide» dans un autre de ses discours.
«Qui est ce Dieu stupide? Ce fils de pute est alors vraiment stupide », a déclaré le président dans un discours sur le péché d’Adam et Eve. «Tu n’étais pas impliqué mais maintenant tu es souillé par un péché originel … De quel genre de religion s’agit-il? C’est ce que je ne peux pas accepter, une proposition très stupide. »
L’opposition de Duterte, y compris le sénateur Antonio Trillanes IV, a saisi cette occasion pour décrire le président comme « un homme pervers » et a décrit ses déclarations comme « très cohérentes avec la tromperie, le sans coeur et la cruauté de sa politique ».
Harry Roque, le porte-parole du président, a défendu les propos de Rodrigo en affirmant qu’il avait le droit de s’exprimer, notamment en raison de la divulgation antérieure qu’il avait faite à un prêtre qui l’avait agressé sexuellement dans le passé.
Au milieu de toutes les critiques, les responsables ont appelé à une réunion entre la plus grande association d’évêques catholiques du pays et le président pour discuter plus en détail des différends.
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