X
    Categories: Actus

Brexit : La France va s’enrichir de 150 milliards d’euros d’ici fin 2020


Le Brexit devrait ramener des actifs en France.

ADVERTISEMENT

 

La France va s’enrichir de 150 milliards d’euros avec le Brexit

Lorsque le Royaume-Uni quittera l’UE le 31 décembre, les conséquences seront nombreuses, notamment dans le secteur financier : les grandes banques transfèrent déjà des actifs de Londres vers Francfort ou Paris.

ADVERTISEMENT

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a déclaré lors d’un événement privé qu’il s’attendait à ce que les entreprises financières transfèrent environ 150 milliards d’euros de Londres à Paris d’ici le 31 décembre, date à laquelle la transition post-Brexit prendra fin et où le Royaume-Uni quittera l’UE.

ADVERTISEMENT

Villeroy de Galhau, a déclaré qu’une partie de cet argent proviendrait d’entreprises françaises qui ne font que « rapatrier des actifs« , mais que les autres proviendraient d’entités basées au Royaume-Uni pour s’assurer qu’elles puissent continuer à opérer en France.

ADVERTISEMENT

Il a ajouté que certaines sociétés d’investissement britanniques ont également demandé à l’ACPR, l’organisme de surveillance du marché, de s’enregistrer en France.

L’Allemagne devrait aussi profiter du Brexit

Bloomberg a annoncé que JPMorgan Chase & Co. va transférer 200 milliards d’euros d’actifs à Francfort, ce qui en fait l’une des plus grandes banques d’Allemagne.

ADVERTISEMENT

Les banques internationales sont obligées de procéder à ces changements car elles ne sont pas encore sûres de conserver leurs droits de passeport dans le cadre d’un éventuel accord commercial de Brexit en cours de négociation – et sans ces droits, elles ne pourront pas servir leurs clients en tant que société basée au Royaume-Uni. L’entreprise a également demandé à 200 employés basés à Londres de s’installer sur le continent.

ADVERTISEMENT

Des négociations sont actuellement en cours entre le Royaume-Uni et l’UE pour parvenir à un accord ; le premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré qu’il quitterait la table des négociations en optant pour un « No Deal », si aucun accord n’est conclu entre les deux parties d’ici le 15 octobre.

ADVERTISEMENT

À lire aussi :

Crise des migrants : Le Royaume-Uni va déployer des filets