Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé depuis début 2019, et la baisse se poursuit.
Ce lundi, la Dares (service statistique du ministère du Travail) publiait le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C). Au quatrième trimestre 2019, ils étaient 5,44 millions de personnes en France métropolitaine.
« Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 1,7 % (–55 700) ce trimestre et de 3,1 % sur un an.point 338 |
Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 3,3 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 0,5 %.point 188 | Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 1,6 % ce trimestre (–87 700) et de 2,9 % sur un an » note la Dares.point 313 | 1
Comment expliquer cette baisse de chômage ?
Pourquoi cette baisse du chômage ? C’est la conséquence de créations d’emplois dynamiques et supérieures à l’augmentation de la population active. L’Insee note 263 000 créations d’emploi nettes sur l’année, contre 230 000 en 2018.
« Ces créations ont été plus fortes que ce que la croissance (prévue à 1,3 %) nous laissait attendre. On a besoin de plus d’emplois pour la même production », constatait mercredi Selma Mahfouz, la directrice de la Dares, devant la commission des Finances de l’Assemblée.
De plus, le fait d’alléger les cotisations patronales, début 2019, en transformant le CICE, « aurait contribué à enrichir la croissance d’environ 30.000 emplois », selon l’Insee.
Selon l’Acoss, la banque de la Sécurité sociale, les déclarations d’embauche de plus d’un mois ont atteint leur plus haut niveau en 2019.
Et pour 2020 ?
À quoi nous attendre pour cette nouvelle année ? L’Insee prévoit une pression moins fortes des créations d’emploi mais toujours supérieure à celle de la population active.
Mi 2020, le taux de chômage devrait atteindre son plus bas niveau depuis fin 2008, 8,2 %.
Bruno Le Maire, ministre de L’Économie, a rappelé que le président, Emmanuel Macron, avait pour objectif d’atteindre les 7 % de chômage d’ici la fin de son quinquennat.
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