Après de multiples signalements concernant des animaux amaigris et maltraités au domicile d’un septuagénaire, la SPA de Besançon s’est rendue sur place et les animaux ont été examinés par les services vétérinaires.
Un retraité soupçonné de maltraiter et de mal nourrir ses chats
Après avoir été alerté de potentielles maltraitance et malnutrition sur des animaux, la SPA de Besançon s’est rendue avec la police le 29 juillet dernier, au domicile d’un septuagénaire. L’homme qui vit entouré de plusieurs dizaines de chats et au milieu de détritus est suspecté souffrir du syndrome de Noé, une maladie mentale qui consiste en l’accumulation compulsive d’animaux.
Lors de leur inspection, les policiers ont découvert une soixantaine de cadavres d’animaux congelés, la maison était insalubre et il y avait aussi une nonagénaire « confuse », qui a été transportée d’urgence à l’hôpital pour des problèmes de santé, a rapporté Le Républicain Lorrain.
Après la visite de la SPA au domicile du septuagénaire, celle-ci pensait que les animaux lui serait retiré estimant qu’ils étaient sous-alimentés et en mauvaise santé. Seulement, ce vendredi, France Bleu a rapporté que les services vétérinaires ont fait une toute autre constatation. En effet, ils ont estimé que les animaux étaient en bonne santé et bien nourris et pouvaient donc rester au domicile de leur propriétaire.
Les vétérinaires se sont rendus au domicile du retraité ce jeudi, accompagnés de deux bénévoles de la SPA et d’une assistante sociale. Lors de leur visite le 29 juillet, l’association n’avait pas pu comptabiliser tous les chats du propriétaire mais lors de leur dernière visite, ils en ont comptabilisés 39.
La SPA envisage un recours en justice
Au sujet des cadavres d’animaux découverts chez le septuagénaire, les autorités sanitaires ont indiqué sur France 3 qu’il ne s’agissait pas d’une « infraction », bien que cela puisse paraître déroutant.
« La vraie difficulté, c’est la gestion de la densité », ont-elles ajouté.les propriétaires d’animaux ne soient pas dans l’obligation de faire vacciner et stériliser leur animal, les vétérinaires ont indiqué dans leur rapport qu’ils souhaitaient que le vieil homme soit visé par « une mise en demeure de stériliser les chats sous un mois et de les identifier sous six mois », a rapporté France Bleu.
Bien quePour la présidente de la SPA de Besançon, la décision des vétérinaires de ne pas retirer les chats au propriétaire est inconcevable. « On abandonne les chats, on les laisse crever! », a-t-elle déclaré révoltée à la radio. L’association alertée sur cette situation depuis plus de deux ans, envisage un recours en justice.
Le septuagénaire a quant à lui déclaré à France 3 : « Qu’on me laisse vivre ma passion jusqu’à la fin de mes jours ».
À lire aussi :
Qui s’amuse à tirer sur les chats du quartier au fusil à plomb depuis le début du mois de juin ?