Le parc animalier Mont Mosan était déjà au cœur d’une polémique en 2018 en raison de ses mammifères marins.
Un parc animalier utilise des otaries pour tracter des enfants et indigne les internautes
Voici une « attraction » qui reste en travers de la gorge des internautes. En Belgique, le parc animalier Mont Mosan est au cœur d’une polémique à cause de la diffusion d’une vidéo où l’on voit deux otaries tracter une embarcation sur l’eau.
C’est le collectif « C’est assez », collectif de défense des cétacés maintenus en captivité, qui a diffusé la vidéo sur Facebook ce 9 août. La vidéo, déjà visionné plus de 500 000 fois a suscité l’indignation des internautes. Ces derniers ont inondé la vidéo de commentaires accusant le parc animalier de maltraitance envers ses animaux.
Le directeur du parc animalier réfute toute accusation
Face aux accusations, le directeur du parc animalier, Jean-Marc Vanberg, s’est défendu. Il a réfuté toutes ces accusations et a déclaré : “Je pense que les gens devraient davantage faire attention aux massacres de pauvres baleines qui ont toujours cours dans certains endroits du monde au lieu s’occuper d’un petit parc où les animaux ne sont pas maltraités”.
“L’attraction” fortement critiquée est proposée depuis plusieurs années dans le parc, comme le rappelle lui-même son directeur. D’ailleurs, elle est même mise en avant dans certains supports de communication diffusés sur la page Facebook de l’établissement.
Pour se justifier, le directeur a ensuite tenté d’expliquer pourquoi une otarie portait son anneau autour du cou dans la vidéo : “Les otaries ne sont pas attachées. (…) Elles tirent le bateau grâce à un anneau qu’elles prennent dans leur gueule. C’est comme ça qu’on leur a appris à faire. Maintenant, peut-être trouvent-elles cela moins fatiguant de passer la tête dans l’anneau”.
En 2018, l’association anti-zoo ASBL Wolf Eyes avait déjà porté plainte contre le parc animalier en raison de ses mammifères marins. L’association accusait le parc d’avoir rendu ses otaries et ses phoques aveugles en raison d’un taux de chlore trop élevé dans les bassins. Accusations que le directeur avait réfutées également.
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