Le drame qui s’est déroulé à
Bayonne ce dimanche n’a pas laissé les Français indifférents car nous nous transposons dans la peau de sa famille qui doit, en plus d’être triste, être en rage…
Deux des agresseurs de Philippe Monguillot sont déjà derrière les barreaux
Pour rappel, ce chauffeur de bus s’est fait violemment agressé par un groupe de personnes car il voulait contrôler le ticket d’un d’entre eux et exigeait le port du masque pour les autres.
Ces quatre hommes se sont alors déchaînés sur lui, le rouant de coups à la tête avec une extrême violence puis ils se sont enfuis le laissant pour mort devant son bus.
Le procureur de la République adjoint de Bayonne, Marc Mariée, a déclaré: « Les insultes fusent puis il y a une bousculade.
Le chauffeur est poussé hors du bus.
Là, deux des individus lui donnent de violents coups de pieds et de poings dans la partie haute du corps et notamment vers sa tête. Il a été victime d’une agression d’une extrême violence alors qu’il ne faisait que son travail.Les quatre individus sont ensuite partis se réfugier dans l’appartement de l’un d’eux.
»Rapidement, les agresseurs ont été localisés dans le quartier Balichon, une cité où l’insécurité règne depuis plusieurs années et où les habitants ont peur de lever la tête…
Les quatre hommes ont tué Philippe Monguillot de sang froid
Les jeunes ultra-violents, déjà connus des services de police, ont été présentés au juge d’instruction et ont été placés en détention provisoire comme ce que le parquet avait demandé.
Deux d’entre eux, âgés de 22 et 23 ans ont été mis en examen et écroués pour tentative d’homicide volontaire. Les deux autres hommes, des trentenaires, ont été mis en examen, l’un pour « soustraction de criminel à l’arrestation et aux recherches et non assistance à personne en danger » et le second, pour « non assistance à personne en danger« .
Ils devront attendre le jugement définitif pour connaître leurs peines, en espérant qu’elles soient à la hauteur de leur acte.
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