Le 19 février 2019, Karl Lagerfeld disparaissait et la vie de Baptiste Giabiconi basculait.
Karl Lagerfeld et lui partageaient une relation privilégiée. Karl était son mentor et grand ami. Sa disparition fut une épreuve pour le mannequin qui était devenu, ces dernières années, sa muse.
Une relation privilégiée qu’il raconte dans un livre
« Karl et moi », c’est le titre du livre de Baptiste Giabiconi, sorti le jeudi 27 février dernier.
Le mannequin et chanteur de 30 ans, originaire de Marignane, y raconte sa relation privilégiée avec le grand couturier Karl Lagerfeld, décédé le 19 février 2019.
« Je voulais montrer au grand public la chance et l’opportunité que j’avais eues de côtoyer un grand monsieur comme Karl Lagerfeld », explique Baptiste Giabiconi.
Il a voulu clarifier qu’il n’y avait « jamais eu l’ombre d’une ambiguïté »dans leur relation, il explique qu’il utilisait certains surnoms qui peuvent porter à confusion.
« Je l’appelais mon Karl, mon petit Karl, mon amour parfois ».
Malgré cela, le couturier avait pensé à adopter Baptiste Giabiconi. « Il voulait que je sois son fils d’une manière ou d’une autre. Il disait ‘si je viens à me casser la pipe, ça sera toi’.Il voulait me protéger », raconte-t-il.
Une relation critiquée
Depuis la sortie de son livre, le mannequin a fait face a de nombreuses critiques, pire encore, des propos homophobes.
Il a voulu réagir face à ceux qui critiquent sa relation avec Karl et a publié une story sur Instagram : « Vous n’avez pas honte ? Depuis la sortie de mon livre sur mon histoire avec Karl, je peux lire certaines horreurs… J’ai toujours refusé d’entrer dans une case, alors, continuez à vous cacher derrière des pseudos pour vomir vos injures homophobes ! Vous me dégoûtez et sachez que je continuerai à faire de la lutte contre l’homophobie l’un de mes plus grands combats ! Apprenez à aimer au lieu de haïr ! », a-t-il déclaré, tout en signant son message d’un « Baptiste G.»
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